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Il est fou Afflelou

Il est fou Afflelou

Publié le 10 juin 2021 Mis à jour le 10 juin 2021 Musique
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Il est fou Afflelou

Johnny Hallyday, Psychedelic (T. Brown-M. Jones/G. Aber), Philips, 1967.

Johnny Hallyday, Sans Francisco

 

Fausse rivalité et publicité

 

1965, Antoine se répand dans ses Élucubrations :

 

« Tout devrait changer tout le temps

Le monde serait plus amusant

On verrait des avions dans les couloirs du métro

Et Johnny Hallyday en cage à Medrano »

 

Johnny rigole. Longtemps. Les Élucubrations  restent plusieurs semaines en haut du hit parade.

 

La même année, Antoine insiste avec Je dis ce que je pense, je fais comme je veux:

 

« Je dis ce que je pense, je fais comme je veux

Je mets Johnny en cage, j’aime pas Édith Mathieu »

 

Cette fois l’idole des jeunes réagit et contre-attaque avec Cheveux longs, idées courtes, dont il coécrit le texte avec Gilles Thibaut. Le guerre semble déclarée, on range la vaisselle.

 

Trente ans plus tard, cette fausse rivalité qui a bien servi les deux opposants ressurgit au détour de deux publicités pour des vendeurs de lunettes. Les chanteurs ont vieilli et leur vue commence à baisser, les yeux brûlés par les projecteurs et le reflet du soleil sur les mers bleues du sud, sans doute. Johnny est le champion d’Optic 2000 et Antoine celui d’Atoll, les opticiens.

 

 

Synesthésie

 

1967, en face B de son EP San Francisco (une reprise en français de la chanson de John Philips, du groupe The Mamas and The Papas) hymne flower power s’il en est, Johnny interprète une chanson qui porte bien son nom : Psychedelic :

 

« Ce que je vois comme dans un rêve

C’est tout un monde en couleur

J’entends et je vois

Des couleurs et des sons

Nos corps s’allongent comme une fumée

Je suis au paradis

Tes cheveux si noirs sont d’un vert lumineux

Ce que je vois est irréel

Des oiseaux de couleur ».

 

On se croirait dans Hair, acide et compagnie.

 

À travers cette rivalité savamment entretenue, on a voulu opposer deux mondes : le hippie haut perché et le rockeur terre à terre, le cuir et les chemises à fleur, mais on voit bien dans cette chanson que Johnny barbotait dans les mêmes eaux qu’Antoine. Il n’y a qu’à regarder de plus près sa dégaine sur la pochette pour finir de s’en persuader : la chemise à motifs colorés et les colliers de perles, les fleurs jaunes en arrière-plan.

 

Enfin, j’ai lu mais sans pouvoir en avoir confirmation, rien n’étant spécifié sur le disque que j’ai en ma possession, que Jimmy Page, le guitariste de Led Zepplin aurait participé à cet enregistrement. Information à prendre au conditionnel donc.

 

Psychedelic s'écoute en suivant ce lien.

Et San Francisco celui-là.

 

 

 

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