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Le jardin du 30 juillet 

Le jardin du 30 juillet 

Publié le 31 juil. 2020 Mis à jour le 31 juil. 2020 Environnement
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Le jardin du 30 juillet 

D’après Cicéron, celui qui possède une bibliothèque et un jardin à tout. Et je suis bien d’accord. Pour moi les plantes sont aussi vivantes que moi et les livres aussi, d’une façon encore différente en ce qu’ils sont des espèces de messagers qui viennent nous visiter par signes. Qui n’a jamais reçu un ouvrage qui tombait pile-poil en accord avec ses questionnements du moment ? Soyez-y attentifs, vous verrez…

Mon époux vient de m’offrir deux ouvrages de chez Larousse. Le trésor des expressions et mots  savoureux de la francophonie, et Toute la saveur des mots du XIXème siècle aujourd’hui oubliés.

Que d’épices j’y puiserai pour assaisonner ce blog, chers visiteurs et je partagerai avec vous ces pépites notoires.

 

Et voici la suite des haricots rouges de notre cher Jack…

 

Jack, les joues en feu, le ventre creux, malheureux, s’endormit recroquevillé dans un petit coin sombre et crasseux de la cuisine...

Quand il ouvrit les yeux, le jour se levait, une ombre épaisse dansait devant la fenêtre.

Dehors, de grosses tiges vert foncé et rugueuses avec des feuilles comme des voiles de bateau sortaient de la terre du jardin est montaient si haut dans le ciel qu’on n’en voyait même pas le bout ! Il y avait de grosses fleurs, comme des jabots de velours rouge et des haricots pendaient de partout qui devaient faire chacun trois livres bien pesées. Quel spectacle admirable digne de tous les rêves de Jack. Le vieux avait donc raison !

« Jusqu’au ciel, Jack, jusqu’au ciel ! »

Jack grimpa, grimpa, arrivé tout là-haut il vit une route toute blanche, il marcha, marcha, au bout il y avait un palais immense, recouvert de fines mosaïques rouges et bleues. Il frappa à la porte, une géante lui ouvrit et lui dit aussitôt : « File mon garçon, décampe, mon époux est un ogre, il va bientôt rentrer, il aime pour son repas des jeunes gens comme toi, mijotés longuement dans une sauce à la menthe ! »

Jack rassembla toute son audace et dit en riant : « alors disons que bien nourri, je serai meilleur… » séduite, la géante, par le courage, le rire et l’air très sympathique de ce joli garçon. Dans sa vie elle n’avait pas l’occasion de faire des rencontres et encore moins de s’amuser. Elle le fit entrer, lui fit un sandwich gros comme un matelas, avec un seau de lait pour le tremper dedans. Puis ils roulèrent sur un matelas gros comme un sandwich. Mais on entendit un bruit de tonnerre :

« ciel, mon mari ! »

Jack sauta dans l’armoire (classique) et par une fente du bois il vit arriver l’ogre, un gros homme suant qui devait faire 3 tonnes, qui avait autour du ventre une ceinture large comme une route, où pendaient, par dizaines, des cochons, des vaches, des volailles, pour la terrine du repas. Il faut dire qu’au début de cette histoire, quand on a distribué les rôles, l’ogre, anglais - mais pas bête - voulait une géante française pour la cuisine. Une de par chez nous qui fait des terrines de canard au vin jaune. La géante justement se mit à faire la cuisine. L’ogre s’installa à sa table : « Ne trouvez-vous pas, Darling, que ces bêtes que nous avons aujourd’hui ont une odeur de jeune homme ?

–Si, si, dit la géante, je ne comprends pas, c’est étrange n’est-ce pas ? »

L’ogre, pour patienter, posa sur sa table de gros sac lourd et se mit à compter les pièces d’or qui étaient dedans. Les piles montaient, montaient, montaient, brillaient, brillaient, brillaient ! L’ogre comptait les pièces comme on compte les moutons et le rythme était si régulier, si régulier, il s’endormit.

Jack sortit de l’armoire, empoigna le deuxième sac qui était plein et fila par la porte qui ne grinça même pas. Il courut sur la route toute blanche, glissa comme un singe le long de la tige, arriva  chez lui.

« Tu vois, Mamy, le vieux avait raison, ces haricots rouges étaient magiques ! »

Elle l’embrassa.

Pendant très longtemps ils vécurent richement avec ce trésor. Mais comme plus on n’en a plus on n’en dépense - même dans les histoires, eh oui - un jour il virent le fond du sac…

À demain

la gaillarde Conteuse

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