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L'amour du maillot

L'amour du maillot

Publié le 17 févr. 2020 Mis à jour le 17 févr. 2020 Culture
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L'amour du maillot

L'amour du maillot. Une saison en ligue 2, Hélène Georges, Frédéric Rasera, Casterman, 2020

Le championnat de football professionnel reprend. L'équipe de ligue 2 de Tourval a pas mal changé pendant la trève : des départs et des arrivées de joueurs anciens censés apporter leur expérience du haut niveau et de jeunes joueurs frais, qui ont tout à donner, notamment leur fougue et leur talent en devenir.

Il y a aussi Mathieu Beccaria, joueur du cru qui a fait toute sa carrière à Tourval et compte la finir dans ce club. Les entraînements reprennent, les matches, les loisirs, ... un rythme de vie particulier.

Deux remarques liminaires : d'abord, la collection Sociorama de Casterman "signe la rencontre entre bande dessinée et sociologie." En fait, les albums adaptent par la fiction des études sociologiques réelles. Ensuite, pas amateur de football, ni de sport en général, me voici donc plongé dans un monde inconnu. Mais par le biais de la sociologie et de la BD, on peut me faire aimer presque tout.

Le récit est centré autour des joueurs, de leurs choix et leurs obligations pour se maintenir au haut niveau, des contraintes pour leurs femmes et enfants notamment lorsqu'il faut changer de club, de région, mais aussi des rivalités entre eux parce qu'ils sont plusieurs pour un même poste et doivent se montrer les meilleurs. C'est aussi la vie d'un petit club qui dépend des résultats de son équipe première. Dit comme cela ça a l'air terrible, mais remis dans le contexte de la société dans son ensemble, il apparaît vite que ces joueurs restent des privilégiés qui, pour certains, même en ligue 2, gagnent en un mois plus que moi en une année. Pas de jalousie de ma part -je sais à peine taper dans la baballe-, un simple constat. Bon d'accord, un peu plus qu'un constat : une infirmière gagne beaucoup moins et sauve des vies, un instit gagne beaucoup moins et se cogne des enfants toute la journée ... et pas que les siens. Cette société me fait un drôle d'effet, qui préfère payer cher des amuseurs interchangeables que des professionnels indispensables, dans laquelle on peut s'enorgueillir de connaître une -petite voire locale, parfois les deux- célébrité plutôt que son voisin -et je m'inclus dans ce mouvement, n'hésitant jamais à dire que je connais tel ou tel écrivain -ouais, j'avoue, je brille dans les dîners- et que je lui ai parlé, mais bon j'ai un alibi, Madame est infirmière et j'en connais d'autres aussi, des gens qui gagnent peu pour des boulots bien prenants.

Pouf, pouf, je me calme et reviens à cette bande dessinée au dessin minimaliste en noir et blanc qui prend des libertés avec les cases, les textes. Frédéric Rasera a basé cette histoire sur sa thèse de sociologie et Hélène Georges l'a dessinée. Une manière de lire de la sociologie sans en avoir l'air. Une collection, Sociorama, que je découvre mais qui a déjà plusieurs titres au catalogue.

Toutes mes chroniques sur mon blog : http://www.lyvres.fr/

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