

Confinement aimable, léger
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Confinement aimable, léger
Confinement aimable, léger
Je découvre avec émerveillement mon idéal de société : le confinement.
De grands espaces de solitude dans la ville, les vastes silences pensifs des esplanades, peu d’êtres humains, clairsemés à l’horizon, des mouettes...
Et, surtout, tellement moins de ralentis – en revanche plus visibles, aisément cernables dans les files d’attente des pharmacies ou des supermarchés.
On sait, justement, à quoi s’attendre : on lui laisse toute la place, on patiente gentiment pendant qu’il essaie de comprendre ce qui se passe, ce qu’il doit faire, ce qu’il doit penser.
Il s’éloigne, courbé sous le poids de son imbécillité chronique en forme de sac de courses.
On est enfin entre soi, rapides, efficaces, légers.
Le boulevard est vide à l’exception de rares


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