JOURNAL DE L’ANNÉE DE LA PESTE – 28 mars
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JOURNAL DE L’ANNÉE DE LA PESTE – 28 mars
Les premiers jours furent insouciants. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu des nouvelles de la mort. On considérait dans les milieux bien informés qu’elle n’avait plus lieu d’être. L’idée d’une surhumanité battait son plein, la confiance régnait, à cheval sur l’ignorance. Les fracas de la guerre battaient la mesure du Temps dans le lointain, à peine audibles. En revanche, les buildings s’effondraient à tout va dans les films de catastrophe, et les Hommes forts, comme on dit aux Halles, s’entretuaient d’un plan à l’autre, si on zappait les chaînes de télévision. La mort était la sorcière d’un conte de fées pour grands enfants.
La civilisation allait déchanter. Si philosopher est apprendre à mourir, pensée de Montaigne célébrée dans les manuels des écoles, nous allions
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