

JOURNAL DE L’ANNÉE DE LA PESTE – 18 juin
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JOURNAL DE L’ANNÉE DE LA PESTE – 18 juin
18 juin
Il fut admis qu’il n’y avait pas eu de forces infernales à l’œuvre ce jour-là, c’étaient des idées d’un autre temps, mais plutôt une stricte neutralité, et au vu de cette indifférence de tout à notre égard le souvenir des enfers paraissait chaleureux plutôt que particulièrement chaud, c’était encore de l’humain.
On accusa l’été – plutôt que de s’en prendre à l’emprise de l’épidémie sur les esprits, il était plus confortable d’avoir un bouc émissaire répertorié, climat, races, religions, femmes, hommes, dibbouk. Ayant cessé de se plaindre du mal, les habitants se plaignirent de la chaleur, dès l’aube elle pesa sur les corps et les esprits, elle figea les rues de la ville, plus aucun passant ou bien une silhouette sautillant furtivement de l’ombre d’un platane à l’ombre d’un


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