

Un banc au bord de l’abîme
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Un banc au bord de l’abîme
Les plus beaux des bancs sont en Écosse, et dans les endroits les plus escarpés ou les plus inattendus, ils s’imposent comme des évidences. Paisibles, entêtés, au-dessus d’un gouffre d’écume, sur le versant d’une montagne, au seuil d’une lande, au milieu des fougères, au pied d’un château tout en haut d’un tertre, ils te tiennent la conversation. Et tu t’arrêtes, tu t’assieds dans cet intime périmètre ou tu poses tes pieds, tu t’accoudes, tu t’étires le dos et tu mesures la majesté du paysage. Tu n’as qu’à te laisser aller.
Les bancs sont humbles et recueillis. Ce sont des entonnoirs à rêveries. Pendant que, fourbu, tu penches la tête en arrière, tu vois le grand ciel au-dessus de toi, eux ils te versent dans le fond des yeux et dans les poumons, un savoureux bol d’air et un second


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