Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Souchon hobo : du bobo au Beau.

Souchon hobo : du bobo au Beau.

Publié le 29 août 2020 Mis à jour le 29 août 2020 Musique
time 2 min
2
J'adore
0
Solidaire
2
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 80 lectures
4
réactions

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Souchon hobo : du bobo au Beau.

« Allo maman bobo »…

Chez Souchon, il y a toujours quelque chose qui ne passe pas et qui le rend « tout empâté, pataud ». Mais d’où vient donc cette « chantilly » qui freine « le tempo » et la plume ? Ce « gâteau » qui abîme l’estomac et la rime ? C’est une matière trouble et dérangeante et cependant si féconde en littérature… Le poète en fait émerger la « brindille et le phosphore », « le satellite et la météore » capables de révéler « la beauté d’Ava Gardner » ou de l’albatros, même « s’il patauge dans l’ice-cream »…

Mais analysons d’abord « d’où la peine vient ». Le chanteur est « peut-être un p’tit peu trop fragile » ? « Fichu, il mange trop » ? « Has been jeune homme, il se détériore » ? « KO. Down. Poussé en bas » ? « Cafard capillaire » ? « De quoi j’ai l’air avec mes détails, mes haltères » ?

Il faut l’avouer, « des fois, on sait pas bien ce qui se passe »… « On s’ennuie tellement »… « Wagon lancé, lit balancé », l’envers de l’Idéal, n’est-ce pas le spleen comme disait l’autre ? « Les lumières s’éteignent », « pardon aux play-boys littéraires », c’est une « banale song », une banale histoire de cœur. « Il la laisse, elle l’a laissé. Triste western » pour la chemise de Buffalo Bill. « Largué, classé, il a perdu tout ce qu’il aimait ».

Alors, comment remonter la pente et sortir du tunnel ? « S’asseoir par terre » ou bien « jogging Bois de Boulogne » ? Pour « foncer vers le bonheur », « sortir les gros pétards », rouler les mécaniques et rouler à bord de « la Chrysler », des « bolides extravagants » ? « S’ramener les cheveux en avant en les lavant » ? Se glisser « dans l’anorak de Jack Kerouac »… Et puis mentir, raconter du bidon, péter la gueule à tout le monde » jusqu’à ce qu’ils « rallument la salle » ?

Ou bien, encore une fois comme Baudelaire, ouvrir la fiole de parfum exotique... Tenir dans ses mains « les deux jolis seins de son amie », « coucher sur le sable d’or, marcher dans les pierres » et laisser tinter un « petit gobelet d’aluminium ».

lecture 80 lectures
thumb 0 commentaire
4
réactions

Commentaire (0)

Tu peux soutenir les auteurs indépendants qui te tiennent à coeur en leur faisant un don

Prolonger le voyage dans l'univers Musique
Il s’appelle Ziggy
Il s’appelle Ziggy

    Pas question de l’avatar de David Bowie ici, mais d’Un gar&ccedi...

Benjamin Mimouni
2 min
Zaho au Zénith
Zaho au Zénith

En 10 mois, son ascension a été fulgurante, mais elle ne semble pas avoir changé pour autant. ...

Agathe Soreau
2 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur