Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Mon nom est personne

Mon nom est personne

Publié le 21 déc. 2020 Mis à jour le 21 déc. 2020 Musique
time 2 min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 351 lectures
1
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Mon nom est personne

 

 

 

 

Le roi du dancefloor

 

Horace Andy est à mon sens le plus emblématique des chanteurs de reggae. Joe Higgs est trop discret, Jimmy Cliff trop pop, Gregory Isaacs et Dennis Brown sont trop enfermés dans un registre lover, Bob Marley trop international, Johnny Osbourne trop confidentiel. Quant aux autres, aucun ne peut prétendre à une longévité et une notoriété suffisantes pour réclamer le titre.

Non seulement il a traversé tous les âges du reggae, mais il a su s'y adapter, sortir du cadre quand c'était nécessaire pour faire entendre sa voix, plus chevrotante que n'importe quelle autre. Au début, il s'appelait Horace Hinds, mais son producteur a changé son nom pour Andy, en hommage à Bob Andy, d'une part, mais surtout pour le différencier de Joseph Hinds, son cousin, en pleine gloire au début des années 70. Son premier hit est Skylarking en 1972, qui fait forte impression dans les sound-systems.

 

Attaque en règle

 

Après ça, Horace Andy quitte Studio One pour travailler avec d'autres producteurs, et non des moindres : Derrick Harriott (Lonely Woman), les frères Hoo-Kim, Gussie Clarke, Harry J, Niney ou encore Bunny Lee (Money Money).

Plus tard, ce seront les meilleurs DJ du moment qui feront appel à lui et à son style vocal inimitable pour des duos : Dr Alimantado, Clint Eastwood, Tapper Zukie, Chaka Demus.

En 1977, il s'installe aux États-unis et monte son propre label : Rythm. En 1981, il se fait tirer dessus. En 1982, il enregistre un album dancehall : Dancehall Style chez Wackie's. En 1985 il s'installe à Londres.

Dans les années 90, sa collaboration avec Massive Attack lui ouvre une audience beaucoup plus large que celle du public reggae classique et fait de lui une figure importante (j'allais écrire emblématique, mais ça ferait trois fois dans un même texte, ça commence à faire beaucoup) de la musique jamaïcaine.

 

« Mon royaume pour un cheval »

 

En 2002, il publie l'album Make It Bun, avec une reprise de Horse With No Name du groupe Americana. L'album comprend aussi une reprise de Night Nurse de Gregory Isaacs. Même si la voix d'Horace Andy est moins sexy que celle de Gregory Isaacs, on ne peut quand même pas tout avoir, il s'en sort avec les honneurs. Il y a aussi une reprise de Satta Massa Gana des Abyssinians et un duo avec U-Brown, un autre grand DJ. Toutes les autres chansons sont signées Hinds, c'est-à-dire Horace Andy, Richard III, le roi sans cheval.

Quelques suggestions musicales, pour prolonger cette lecture :

Horse With No Name (la reprise en question)

Earth Must Be Hell (une de mes préférées au monde)

Skylarking

Hymn Of The Big Wheel (avec Massive Attack)

 

 

 

lecture 351 lectures
thumb 0 commentaire
1
réaction

Commentaire (0)

Tu peux soutenir les auteurs indépendants qui te tiennent à coeur en leur faisant un don

Prolonger le voyage dans l'univers Musique
Il s’appelle Ziggy
Il s’appelle Ziggy

    Pas question de l’avatar de David Bowie ici, mais d’Un gar&ccedi...

Benjamin Mimouni
2 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur