

Falcon-Dog - Chapitre 13
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Falcon-Dog - Chapitre 13
Chapitre 13 : Les élites sont de retour !
Sur le champ de bataille, les troupes du Commandentier ont enfin pris le dessus
sur les félins : il ne reste aucun karaté-cat libre dans la Forteresse Suprême.
Tous sont faits prisonniers, y compris les chanonniers et les lieutenants. Le Colonel Firat,
qui est sorti des couloirs au mauvais moment, a subi le même sort.
Du côté des Canins, l’armée est très affaiblie par les combats. Les soldalmatiens,
pour la plupart, sont épuisés. Tous les sabradors se reposent dans des aéro-niches.
Les artilleurs, un peu moins fatigués, ont l’ordre de surveiller les prisonniers. Même
s’ils sont ligotés et parfois blessés, les prisonniers ne restent jamais sans surveillance
- particulièrement le Colonel Firat. Les Bazookaniches sont fatigués de porter leur
énorme canon et peuvent désormais le poser. Le Commandentier quant à lui n’a
toujours pas le temps de faire une pause : il doit trouver un moyen de sortir de la
Forteresse Suprême. Entrer, c’était déjà complexe, mais sortir sera encore plus
difficile. En observant l’immense grille, au-dessus de lui, le Commandentier pense
à voix haute :
- Crotte de chaton ! Les mailles de la grille ne laisseront pas passer nos aéroniches. Et j’imagine qu’on ne pourra pas couper les barreaux. (Le carlin regarde
autour de lui.) Les murailles semblent épaisses. Même si on arrive à repérer une
faille entre les deux murailles coulissantes, nous n’avons pas la puissance de feu
nécessaire…
Un artilleur rejoint le commandant de guerre en courant et l’informe :
- Nous avons un problème ! La moitié de nos aéro-niches est soit détruite, soit
trop abîmée pour voler. Il faudra trouver un autre moyen pour rentrer à notre base.
- Par Saint Bernard ! peste le Commandentier. Nous sommes piégés ici !
Tandis que le carlin est en train de grogner, l’artilleur repart. Cette fois-ci, c’est
Lisa qui arrive vers lui en courant et demande :
- Est-ce que vous savez où est FalconDog ?
En entendant ça, le Commandentier
repense à l’escadron d’élite, qui n’est
toujours pas revenu. Son inquiétude
l’empêche de répondre à Lisa, qui angoisse
à son tour. Celle-ci retourne avec les autres
sabradors en attendant Falcon-Dog.
Pendant ce temps, au dernier étage, le Général Cocker et l’Amiral Cabos
avancent dans les couloirs. Ils sont suivis par les deux gardes qui les ont capturés,
puis ligotés. Ces énormes félins braquent un pistolet-à-pelote et un pistolet-àcroquette sur les deux Canins. Ces derniers, épuisés, ont du mal à se déplacer ; pas
question de fuir ou de s’attaquer aux gardes. Cabos, qui venait de se reprendre
connaissance, a expliqué à Cocker ce qu’il s’était passé avant son arrivée :
- J’attendais dans l’ascenseur et j’ai sursauté en entendant le coup de feu, qui
était assez proche de moi. Les gardes sont aussitôt arrivés et m’ont assommé. Le
coup de feu était donc un leurre, pour vous attirer jusqu’à eux.
Ensuite, le Général Cocker a raconté à l’Amiral comment il s’était fait capturer,
juste après. Cabos l’a tout de même félicité, pour son courage.
Les deux Canins avancent
désormais d’un pas fatigué, sous la
surveillance des deux gardes. Toutà-coup, l’un d’eux bascule en
arrière, déséquilibré, et s’écrase
lourdement au sol. Le second
s’arrête et, à son tour, tombe par terre
avec fracas. Pendant que les deux
gardes se relèvent, une ombre passe
devant eux en vitesse. Les félins
n’ont même pas le temps de se
tourner qu’ils se retrouvent
congelés !
- Falcon-Dog ! s’écrie l’Amiral
Cabos en se retournant. Enfin !
- Et Mentalos est là aussi,
constate le Général Cocker. Vous n’êtes pas blessés, au moins ?
- Tout va bien, assure l’husky en libérant rapidement Cocker. Il faut se dépêcher
de partir !
- Et Suprêmiaou ? demande Cabos, pendant que Falcon-Dog défait ses liens.
Vous l’avez…
- … congelé ! complète le golden retriever. Je me suis occupé de son cas !
L’Amiral pousse un long soupir de soulagement. Puis, dès qu’ils sont enfin
libérés, le cocker et le berger allemand suivent les deux super-chiens en direction de
l’ascenseur. Une fois arrivés, les quatre Canins se servent du badge spécial pour
descendre au rez-de-chaussée. L’escadron d’élite traverse ensuite certains couloirs
et découvrent le champ de bataille, dominé par la Révoltruffe. Le Commandentier
rejoint l’escadron d’élite en vitesse, suivi par Lisa. Tandis que celle-ci discute avec
Falcon-Dog, l’Amiral déclare :
- Vous avez fait du bon boulot, Commandentier. Je vous félicite !
- Merci, Amiral… s’incline le commandant de guerre, flatté. Sauf que nous avons
deux gros problèmes à régler.
- Lesquels ? Dites-moi tout.
- Nous sommes tous piégés ici, à cause de cette immense grille métallique.
(Cabos est surpris en remarquant la nouvelle structure.) Et la moitié de nos aéroniches n’est plus en mesure de voler.
Le chef de la Révoltruffe encaisse la nouvelle avec difficulté et demande conseil
au plus stratège de tous les Canins : le Général Cocker. Celui-ci réfléchit un long
moment, regarde autour de lui, et annonce :
- Je crois que j’ai un plan. (Aux alentours, les Canins se rapprochent et l’écoutent
attentivement.) Nous savons que six sous-marins entourent la Forteresse Suprême.
Tout ce que nous savons de ces appareils, c’est qu’ils ne contiennent pas beaucoup
de félins, parce qu’ils sont presque toujours immergés et sont ainsi moins vulnérables
aux attaques. D’ailleurs, ils ne sont peut-être même pas au courant de l’attaque qui
vient de se produire… C’est notre chance : un seul de ces sous-marins peut
facilement transporter tous les Canins.
- En plus, on peut aussi rejoindre la base Spectror par la mer ! ajoute Mentalos.
Grâce à un port qui est relié à un passage souterrain.
- Nous allons envoyer une petite équipe de Canins, reprend Cocker, pour prendre
le contrôle d’un sous-marin. Pour attirer l’un de ces engins, ils emmèneront un de
nos prisonniers de guerre : un lieutenant. Peut-être qu’un sous-marin viendra au
secours d’un lieutenant qui se noie dans la mer… Mais, avant tout ça, ils devront
rejoindre la plage qui se tient derrière les murailles. Pour ceci, une aéro-niche volera
à hauteur de la grille et les Canins passeront à travers les mailles de notre « cage ».
Enfin, pour descendre de la muraille, ils se serviront d’une corde que nous allons
confectionner dès maintenant. Tout le monde au travail, il n’y a pas de temps à
perdre !
Les Canins autour de lui s’activent sans discuter. Grâce à plusieurs pelotes de
laine, ils parviennent à concevoir une longue corde, étonnamment solide.
- Parfait, commente l’Amiral
Cabos, ça devrait faire l’affaire.

