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Nous, Zombies

Nous, Zombies

Publié le 20 févr. 2024 Mis à jour le 20 févr. 2024 Culture
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Nous, Zombies

Nombreux pensent que l'apocalypse zombie n'est qu'une simple représentation de la fin du monde. Peu importe qu'elle est d'ordre religieuse ou scientifique, elle séduit bon nombre d'entre nous pour son coté purement fantastique. Pourtant... 

Lorsque l'on regarde les images de guerres, de famines, de catastrophes pas toujours naturelles, difficile de ne pas faire le parallèle. De ne pas imaginer ici et là quelques corps décharnés luttant pour vivre. Motivés seulement par leurs plus basses pulsions. Dans leur cas, il s'agit bien évidemment de manger. Mais qu'en est-il de nous ?

Que l'on me traite de folle. Que l'on me jette la pierre. Cela ne me fera pas taire ! Zombies, nous le sommes déjà. Nous gavons nos corps et nos esprits de toxines qui nous abrutissent, nous décomposent, nous putréfient.

Prendre le temps d'observer les gens est devenu effrayant : casque sur les oreilles, lunettes connectées, ils déambulent dans les rues, donnant l'impression d'obéir aux ordres abrutissants de leur smartphone. Ils ingurgitent des contenus sans saveurs intellectuelles ni valeurs nutritives, simplement parce que c'est dans l'air du temps. Mais ce spectacle de marionnettes a tout de même le mérite d'être plus esthétique que La nuit des morts-vivants ! Les maquillages sont mieux maîtrisés, les couleurs mieux accordées. Pas d'imperfection. Pas de naturel.

Nos jeunes sont brisés. Leurs idoles ne font pas rêver : silicone, peinture et nudité. Si tu ne remplies pas les critères de beauté, tu es swippé. Moqué. J'ai mal pour cette génération. Celle qui voit la Terre mourir et ses pères en rire. Mon cœur saigne face à cette ascension de la violence. Dans les maux, dans les relations, dans les romances. Mais peut-être est-ce un appel au secours. Un cri à l'aide pour un voyage sans retour.

 

Texte de L. S. Martins (30 minutes chrono, sans relecture).
Image par ahmadreza heidaripoor de Pixabay

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