

Ce que disent les fleurs (What the Daisy said, D.W. Griffith, 1910)
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Ce que disent les fleurs (What the Daisy said, D.W. Griffith, 1910)
Un court-métrage qui résume parfaitement le paradoxe Griffith, cinq ans avant "Naissance d'une nation": une grande maîtrise formelle au service d'un récit raciste.
La beauté du film provient de plans fixes composés comme des tableaux vivants. On se croirait chez les frère Lumière, sauf que chez Griffith il y a une succession de plans et donc un montage. Néanmoins, les cadres choisis pour filmer l'action sont peu nombreux et reviennent souvent: un champ de marguerites, une forêt avec des cascades en arrière-plan, un jardin, un escalier, l'entrée d'une maison, la roulotte et la tente des bohémiens.
Mais ces plans, esthétiquement superbes, n'ont pas été choisis au hasard. Ils ont une valeur symbolique. La maison, le jardin et le champ sont le domaine des fermiers. L'escalier relie ce domaine


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