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Opération jupons (Operation Petticoat, Blake Edwards, 1959)

Opération jupons (Operation Petticoat, Blake Edwards, 1959)

Publié le 29 nov. 2020 Mis à jour le 29 nov. 2020 Culture
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Opération jupons (Operation Petticoat, Blake Edwards, 1959)

20 ans avant "Victor/Victoria", Blake Edwards jouait déjà avec la confusion des genres. Son sixième film "Opérations jupons" est un modèle de subversion burlesque. Il y détourne en effet tous les codes virilistes et héroïques du film de guerre des années 50. Le symbole le plus éclatant étant le sous-marin repeint en rose vif (la couleur assignée socialement aux filles) abritant des parturientes, des infirmières et une chèvre pour le lait des enfants! On ne pouvait rêver mieux que Cary Grant pour jouer le rôle du commandant du "Sea Tiger" (en réalité un pétard mouillé dont le moteur explose et glougloute à chaque poussée) qui ne commande plus rien et est totalement dépassé par les événements. A commencer par le fait que l'armée américaine lui coupe les vivres et qu'il doit compter pour son ravitaillement sur le système D. Système incarné par les méthodes peu orthodoxes du lieutenant Holden (Tony Curtis), un play-boy mondain ultra coquet et un peu escroc. C'est lui qui introduit les femmes à bord. Si l'exiguïté des lieux n'est pas propice au déploiement du slapstick, Edwards peut jouer sur l'érotisme qu'une telle promiscuité instaure à la manière de Billy Wilder (la vue en contre-plongée sous les jupes lorsque les filles descendent les échelles, les frôlements des bustes dans les couloirs etc.) D'autre part comme Hawks, il montre au travers des situations conflictuelles que la cohabitation ne manque pas de générer comment les hommes parviennent progressivement à apprivoiser leur part féminine. Au départ vues comme des porteuses de malheur, les femmes révolutionnent le quotidien de l'équipage en le rendant moins pénible. Pas seulement en jouant les infirmières mais en ayant des idées pour améliorer le fonctionnement du sous-marin. Elles introduisent également de la fantaisie et une certaine douceur de vivre symbolisée par l'opulent repas pris sur le bateau.

 

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