

La petite fille qui tire sur la nappe
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La petite fille qui tire sur la nappe
Voila plus d'un an que nous sommes de ce monde
et de ce monde nous n'avons pas encore tout examiné,
pas encore tout maîtrisé.
Là, nous-nous intéressons aux choses
qui ne peuvent bouger toutes seules.
Pour qu'elles bougent il faut qu'on les aide.
Il faut qu'on les déplace, qu'on les remue.
Il faut qu'on les soulève et qu'on les porte.
Toutes ne s'y prêtent pas, l'armoire par exemple.
Le buffet, ces murs entêtés, la table.
Mais la nappe, posée sur cette table obstinée, c'est autre chose.
Elle est toute disposée à se carapater
pour peu qu'on en saisisse vigoureusement les bords.
Et sur la nappe il y a des verres et des assiettes à dessert,
un petit pot de lait, des cuillères à café et un bol.
L'envie de partir les fait frissonner.
Voyons,
quelle sera leur trajectoire
passé l'instant critique du


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Bernard Ducosson il y a 2 ans
Complètement dérouté pat l'inadéquation du titre, mais charmé par la musique des mots
Julien Ziemniak il y a 2 ans
Merci. Szymborska, Glück, Hartwig sont mes poètes contemporains préférées. Szymborska surtout.