

Comment la justice française assassine t'elle les lanceurs d'alerte ? (Quatrième partie)
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Comment la justice française assassine t'elle les lanceurs d'alerte ? (Quatrième partie)
Une justice coûteuse
Ne l’oublions pas, défendre les intérêts des multinationales est l’un des business les plus lucratifs au monde. A contrario, ceux qui prétendent défendre les lanceurs d’alerte, ne serait-ce qu’en prenant la parole de manière médiatique pour se mettre en valeur, oublient juste d’annoncer qu’avant tout ils demandent aux lanceurs d’alerte de payer de grosses factures, des avances sur des honoraires importants. Certains lanceurs d’alerte m’ont raconté qu’ils avaient été obligés d’emprunter de l’argent à leurs proches pour payer ceux qui les défendent, d’autres ont vendu certains de leurs biens pour payer leurs frais d’avocats.
Quand on parle de défendre une cause, de défendre le citoyen et l’intérêt général face au mensonge organisé, on ne peut que saluer publiquement le courage d’une poignée d’avocats, dont le mien, Me David Koubbi, qui se battent contre la corruption, contre les multinationales ultra-puissantes et exercent leur profession avec éthique, en acceptant de défendre leurs clients pro bono ou en leur proposant d’abord un service irréprochable, un conseil pertinent, un professionnalisme et une intégrité à toute épreuve. L’argent viendra plus tard, si toutefois il vient.
À titre personnel pour le dossier UBS qui occupe ma vie depuis plus de dix ans au niveau judiciaire, j’ai dépensé 35.000 euros et rencontré huit avocats. Il a toujours été question d’argent avant de parler de vérité, de défendre l’honneur et l’intérêt de la nation – et les miens par la même occasion. On m’a demandé 6.000 puis 10.000 euros pour ouvrir le dossier, parce que mon affaire serait un dossier « compliqué ». On m’a également demandé de payer en liquide, sans facture. Ce qui signifie clairement que l’avocat d’un lanceur d’alerte qui lutte contre la fraude fiscale est lui-même acteur de fraude fiscale, de fraude à la TVA et de fraud
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