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Nouvelle Chance (Anne Fontaine, 2006)

Nouvelle Chance (Anne Fontaine, 2006)

Published Dec 1, 2025 Updated Dec 1, 2025 Culture
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Nouvelle Chance (Anne Fontaine, 2006)


Déception pour ma part avec ce dernier volet de la trilogie d'Augustin. Le début était pourtant prometteur avec Jean-Chretien SIBERTIN-BLANC racontant l'histoire de la princesse Kaguya déguisé en Gheisha: de quoi être d'emblée plongée dans le bain asiatique d'autant que la femme et les enfants que l'on voit à l'écran sont les vrais membres de la famille de l'acteur. On pardonne donc le manque de cohérence avec le précédent film, "Augustin, roi du kung-fu" (1998) où il finissait expatrié en Chine et marié à une chinoise. Et ce d'autant que dans la salle, se trouve une spectatrice de choix: Danielle DARRIEUX alias Odette Saint-Gilles, une ancienne vedette de l'opérette. Enthousiasmée par la performance d'Augustin, elle lui propose d'adapter une pièce de théâtre qu'elle adore, "Les Salons" élaboré à partir de la correspondance entre deux femmes d'esprit, Mme Du Deffand et Julie de Lespinasse. On pense alors qu'on va être téléporté dans un univers à la "Mademoiselle de Joncquieres" (2017) ou dans celui de "Les Liaisons dangereuses" (1988). Au lieu de quoi, on se retrouve dans la piscine du Ritz où travaille Augustin qui y recrute une actrice de télévision, Bettina puis un ami comédien joué par Christophe VANDEVELDE finalement jugé trop poilu (!) pour le rôle de l'amant de Julie qui échoit à l'employé de la maison de retraite où vit Odette, un éphèbe blond aux dents longues joué par Andy GILLET. Si l'idée de faire jouer Julie par Arielle DOMBASLE ne manque pas de sel tant l'actrice rohmérienne s'amuse d'elle-même et de son image de "sirène bimbo" dans cet univers décalé où elle déclame une belle phrase pleine de sens "un sort qui me délivrerait de moi-même", le courant ne passe pas vraiment avec Danielle DARRIEUX si bien que chacune joue sa partition dans son coin. Plus généralement, en dehors du fait que jalousies, ambitions et rivalités minent la troupe, les éléments éparts ont bien du mal à former un tout harmonieux et face à ces deux actrices qui prennent beaucoup de place, Jean-Chretien SIBERTIN-BLANC ne parvient pas à faire exister son personnage qui apparaît brusquement privé de tout son caractère. Soit l'exact opposé de son formidable duo avec Darry COWL dans "Augustin, roi du kung-fu" (1998). Quant à la pièce, on en reste aux répétitions dans une chambre d'hôtel ou un jardin, c'est dire si c'est passionnant! Pourtant, c'est l'occasion d'admirer combien à 88 ans, Danielle DARRIEUX était encore en pleine possession de tous ses moyens, chantant même encore devant la caméra.

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