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Jour 0 (Haneda - Nihombashi)

Jour 0 (Haneda - Nihombashi)

Publié le 11 juil. 2021 Mis à jour le 11 juil. 2021 Voyage
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Jour 0 (Haneda - Nihombashi)

27 Mars 2017

L'aéroport de Haneda semble aussi bien foutu que Charles-De-Gaule. Le hall d'arrivée est recouvert d'une moquette verte, on se croirait sur un grand terrain de golf en intérieur. Les bagages de notre vol vont nous être rendus sur le tapis roulant D. On le regarde tourner... tourner... pendant d'interminables minutes, dans l'espoir de voir apparaître notre sac à dos. Il n'apparaitra pas.

Une dame nous aide à remplir une déclaration pour la perte de notre bagage. Ces cons de Parisiens demandent aux voyageurs de leur laisser les bagages de petite taille puis ne les chargent pas dans l'avion. La dame nous dit qu'on peut peut-être revoir notre sac d'ici trois jours (quatre en comptant l'envoi à notre hôtel) si tout va bien.

Etat des lieux des pertes : notre lampe-torche-massue pour le parc de Nara, deux petites serviettes de salle de bain, des rasoirs, une boussole, un couteau suisse, un parapluie, le chargeur de l'appareil photo, les feuilles de route que Guillaume avait imprimées pour Nara, Yoshino et Koyasan, un T-shirt de nuit à lui, et surtout, surtout... le sac à dos lui-même, qu'on comptait emmener partout pendant que la petite valise à souvenirs nous suivrait de locker en locker. Rien de bien méchant, mais ça fait un peu chier.

On prend le monorail jusqu'au terminus. Comme le temps est couvert, beaucoup de gens qui entrent dans le wagon ont un parapluie blanc et transparent. J'ai hâte d'acheter mon propre parapluie japonais. Sortis du monorail, on prend le metro pour se rendre à la station la plus proche de l'hôtel. Ce n'est pas bien différent de Paris, sauf qu'ici, on marche à gauche, et les stations ont des numéros en plus des noms. Une fois dehors, on galère un peu à rejoindre l'hôtel, car la 4G du téléphone a du mal à nous guider entre les buildings.

Nihombashi, c'est un quartier d'affaires. Parmi les passants, beaucoup d'hommes en costume et deux touristes (nous). On est là parce que notre hôtel est le seul qui avait encore des chambres libres, en dehors des hôtels capsules (On avait un peu réfléchi aux hôtels capsules. C'est typique, mais en même temps, était-ce vraiment une expérience qui nous faisait envie ? Allait-on regretter le restant de nos jours de ne pas avoir dormi dans un hôtel capsule au Japon ? On avait décidé que non, on ne le regretterait pas, et on avait cherché des hôtels normaux, dont les chambres assuraient minima trois mètres carrés chacun), pourtant on avait commencé nos préparatifs trois mois plus tôt. Comme quoi, trois mois, c'est encore un peu limite pour réserver au Japon lors de la saison des cerisiers. D'ailleurs, notre chambre est une chambre fumeur, on avait pas eu le choix, et ça se sent un peu. 

En tout cas, les Tokyoïtes jouent vraiment à un niveau différent des Parisiens : notre carte SIM est arrivée, et après nous l'avoir remise, l'hôtesse d'acceuil nous informe qu'elle a reçu un coup de fil de l'aéroport concernant notre sac perdu qui arriverait peut-être ici. Et dans la chambre, il y a des rasoirs jetables, ça fait déjà un truc de la liste de récupéré. Avec tout ça, il est 21h, heure locale. 

On mange juste à côté de l'hôtel, au Sanuki Udon. On choisit des undons oeuf boeuf. C'est la première fois que je mange des udons. C'est bon, mais les nouilles de sept millimètres de diamètre plongées dans la sauce, c'est un peu galère à manger aux baguettes. Devant ce genre de plat, tous les japonais mangent quasiment le nez dans leur bol. Moi, c'est pas trop mon délire de manger comme ça, je trouve ça un peu dégueu.

Vivement les bars à sushi. 

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