

4-L'absent
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4-L'absent
J'étais à l'heure, la mine un peu trop souriante, mais présente. J'ai pu déposer mon mot dans le cercueil, à côté du paquet de Gitanes Maïs que sa fille avait posé sur sa poitrine.
Il était blanc, maigre, dur, mort. Ça m'a fait du bien de le voir comme ça, mon grand-père, de voir son nom sur la plaque dorée vissée au couvercle du cercueil. Sa fille était triste bien sûr.
Mais le problème n'était pas causé par les présents. Mais bien par l'absent. Celui dont l'absence était vécue comme une insulte incompréhensible, insupportable, intolérable : le fils. Absent physiquement mais aussi par la pensée : pas un coup de fil à son père pendant ses deux mois d'agonie (ni les 7 années précédentes), ni via l'Ehpad. Pas un mail, pas de sms, pas de lettre, pas de signe de compassion, d'attention,


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