🎒 Jet 5: Ma virée toulousaine : entre poésie, mouette curieuse et 11 909 pas au compteur.

Une fois la voiture garée, premier réflexe : je checke l’emplacement sur le GPS, histoire de ne pas la chercher comme une chaussette perdue au retour. Direction le bord de la Garonne, mission claire en tête. Mais comme souvent, les détours réservent de jolies surprises…

🎭 Escapade royale (et un peu poétique)

Je tombe sur le Jardin Royal où, surprise, se cachent Le Créateur et… le Petit Prince ! Poésie oblige, j’en ai profité pour écrire quelques vers (disponible dans Po’émoi et Murmure, bien sûr).

Puis je poursuis vers le Jardin des Plantes… Oups. Chiens interdits. Sauf que Nana, bien au chaud dans son sac, ne touche même pas le sol. Je tente une percée. Discrète. L’air innocent. J’observe. Pas de gardien. Go. Je m’installe près d’une fontaine, à l’ombre d’une vigne. C’est paisible. Nana roupille. Moi, je pique-nique.

Une petite fille (3 ans, max) arrive avec son papa. Coup de cœur immédiat avec Nana. Caresse, rires, “petit bébé”… un moment tout doux, comme on en croise rarement.

🐓 Balade urbaine et lutin suspect:

Je repars. Un coq me salue. Oui, un coq. En pleine ville. La magie toulousaine.

Et là… je découvre vraiment Toulouse, la ville rose, ses briques, ses ruelles, ses bâtisses entre médiéval et moderne. Je suis bluffée.

Ville propre, poubelles accessibles, trottoirs sans déjections (vous sentez l’émotion ?). Une canette posée sur un banc attire mon attention. Je la ramasse et hop, à la poubelle. Oui, j’ai eu mon petit moment “citoyenne modèle”.

Je me fixe deux défis :

1. Écrire une poésie (déjà en poche).
2. Trouver un objet insolite.

Et là, Bingo ! Un lutin rouge assis face à une mouette. Véridique.

Ma réflexion intérieure :

“Mais qu’est-ce que c’est que ça ? Bizarre. Une mouette qui fixe un lutin rouge… Il lui est arrivé quoi à ce pauvre lutin pour qu’il soit rouge ? Honte ? Coup de soleil ? C’est sa stratégie anti-mouette ?”

J’en ris encore. Je prends une photo, version touriste-photographe, même sans diplôme.

☀️ Sous la chaleur, je fonds (presque):

Le soleil tape fort. Je mouille Nana régulièrement. On s’adapte. C’est beau, c’est vivant. Je me sens comme une enfant émerveillée dans une confiserie anglaise. Flash nostalgie de Londres : la Tamise, la grande roue, les bateaux…

Je trouve un coin buvette avec une tente au joli nom. Pause bien méritée. J’écris mes pensées, je respire. À ce moment-là, j’en suis à 7 796 pas. Et la journée n’est pas finie…

🏛️ Capitole et souvenirs en stand-by:

Direction le Capitole, que je redécouvre. Pas la même saison, pas les mêmes couleurs. Des détails oubliés ressurgissent. Je fouine pour un souvenir, mais rien ne me parle. Pas grave. Une autre fois.

📱 Retour chargé (et déchargé):

Mon téléphone clignote : batterie faible. Heureusement, j’ai bien enregistré ma place de stationnement. Je pile devant la voiture, l’écran s’éteint. Timing parfait.

Je le branche, rallume le GPS et roule vers l’hébergement. Et là… 11 909 pas au compteur ! Je mérite un bain olympique 🛁.

Demain : Canidéplouf. Je sens que ça va être épique. Dernier jour à Toulouse. J’en veux encore. Mais je le savoure déjà.

Écrit le 18/07/25

Image personnelle

Barbara Wonder