

La Multiplication des Emmerdes
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La Multiplication des Emmerdes
- Et l'Homme, dans sa grande sagesse et son infinie capacité à se foutre dedans, ne s'arrêta point là. Car il ne lui suffisait pas de merdouiller seul dans son coin. Il lui fallait de la compagnie pour que le bordel prenne de l'ampleur.
- Et il se multiplia, comme Saint-Bordel l'avait si joyeusement ordonné. Et chaque nouvelle âme apportait son propre grain de sable dans la machine, et parfois, son propre grain de folie.
- Alors les disputes commencèrent. Non plus seulement pour la pomme, mais pour le meilleur coin à l'ombre, pour le dernier fruit mûr, pour savoir qui avait laissé traîner ses outils. Et les cris s'élevèrent, et les premiers "combats de coq" résonnèrent dans la vallée, prélude aux grandes symphonies du chaos à venir.
- L'Homme, dans son ingéniosité, inventa des choses. Des outils pour chasser, des abris pour se protéger. Mais à chaque invention, il trouvait le moyen d'y glisser un bug, une faille, un potentiel de catastrophe. La roue fut inventée, et aussitôt, les premiers embouteillages et les premières disputes pour savoir qui avait la priorité au carrefour imaginaire.
- Et les relations se nouèrent, complexes et entremêlées. L'amour apparut, oui, mais non pas un amour paisible et serein. Non ! Un amour fait de "montées d'adrénaline", de "descentes aux enfers", de "valses macabres" et de "tangos du diable". Un amour où les cœurs se cherchaient, se trouvaient, et se claquaient la gueule avec une passion démente.
- Car l'Homme avait compris, sans le savoir, que la vraie vie n'était pas dans la tranquillité, mais dans l'intensité. Et Saint-Bordel, du haut de son nuage de fumée de cigarette et de rires tonitruants, observait le spectacle.
- Et Il vit que l'Homme, en se pourrissant la vie, créait une œuvre d'art. Une fresque immense et mouvante, pleine de couleurs vives et de coups de pinceau rageurs. Une "merde unique", oui, mais une merde qui valait toutes les vies parfaites que les autres se contentent d'imaginer.

