Congratulations! Your support has been successfully sent to the author
avatar
Les Reines des Mers 2è chap. Guerrières :Symbole de Force et de Résilience Féminine

Les Reines des Mers 2è chap. Guerrières :Symbole de Force et de Résilience Féminine

Published Jul 11, 2025 Updated Jul 11, 2025 Adventure
time 2 min
0
Love
0
Solidarity
0
Wow
thumb 0 comments
lecture 4 readings
1
reaction

On Panodyssey, you can read up to 10 publications per month without being logged in. Enjoy9 articles to discover this month.

To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free! Log in

Les Reines des Mers 2è chap. Guerrières :Symbole de Force et de Résilience Féminine


Les Reines des mers


Deuxième série : Jeanne de Belleville – « La Tigresse Bretonne »


Au XIVe siècle, une noble bretonne, Jeanne de Belleville, prit les armes pour une vendetta personnelle qui la transforma en véritable « terreur des mers ».


Veuve d’Olivier IV de Clisson, exécuté pour trahison sur ordre du roi de France Philippe VI (une accusation contestée), Jeanne jura de venger son époux et de nuire au roi. Elle vendit ses terres, acheta trois navires et les équipa pour la destruction.


Surnommée « La Tigresse Bretonne », Jeanne de Belleville se lança dans la course contre les navires français. Elle ne faisait pas de prisonniers, exécutant les équipages ou les faisant jeter par-dessus bord pour envoyer un message clair. Sa flotte, pavillon noir hissé, devint la terreur des côtes normandes et bretonnes. Son butin n'était pas l'or, mais la vengeance, ce qui la rendait d'autant plus impitoyable et redoutée de tous. Sa brutalité et sa quête de vengeance lui conférèrent une autorité incontestable. Son leadership et sa capacité à frapper là où ça faisait le plus mal lui assurèrent la loyauté et le respect de son équipage entièrement masculin.


Après plusieurs années à écumer les mers, traquant les navires français avec une rage insatiable, Jeanne de Belleville vit son épopée s’achever brutalement. Rattrapée par les aléas de la guerre et les dangers maritimes, sa flotte fut finalement décimée. Réfugiée en Angleterre, elle vécut ses dernières années loin de sa terre natale avec ses deux fils.

Jeanne de Belleville mourut en exil, vers 1359, sans jamais avoir revu la Bretagne. Sa fin fut loin de l’éclat tragique de ses débuts sanglants, mais son nom resta gravé dans la mémoire collective comme celui d’une femme animée par une force de caractère peu commune. Elle fut l’une des rares figures féminines de son temps à prendre les armes et le commandement d’une guerre personnelle, dans un monde qui ne laissait que peu de place aux femmes, et encore moins à celles qui osaient défier les rois.


Figure de courage, de douleur et de fureur, Jeanne de Belleville incarne une rébellion rare et profonde, née d’un chagrin d’amour devenu une guerre. Sa vie fut une tempête, son deuil un feu, et sa légende, celle d’une femme qui refusa de plier. Dans l’histoire, elle demeure cette « Tigresse Bretonne », qui transforma l’océan en théâtre de vengeance, et sa douleur en combat.



Corinne Écrivaine

11 juillet 2025




lecture 4 readings
thumb 0 comments
1
reaction

Comments (0)

You must be logged in to comment Sign in

Are you enjoying reading on Panodyssey?
Support their independent writers!

Prolong your journey in this universe Adventure

donate You can support your favorite writers

promo

Download the Panodyssey mobile app