

Reprenons le contrôle de nos vies (Cinquième partie)
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Reprenons le contrôle de nos vies (Cinquième partie)
Les nostalgiques des années 80 qui ont en tête la chanson du groupe Téléphone “Je rêvais d’un autre monde” sifflotent parfois en rêvant d’une autre vie. Nombreux sont ceux qui aujourd’hui aspirent à un changement de rythme, d’ambiance, d’environnement, d’état d’esprit. Quarante années après le tube chanté par Jean-Louis Aubert et Téléphone, nos vies ont évolué comme l’attestent les paroles des chansons de Rocé “Je chante la France” ou de Grand Corps Malade “Je viens de là". Elles confirment toutefois que quel que soit l’endroit où nous vivons, le vivre ensemble et le terroir sont des envies communes très fortes. Nous continuons les uns les autres à souvent rêver d'une autre existence mais l’inquiétude, l’appréhension, les difficultés de chacun à sortir de sa propre zone de confort - aussi inconfortable soit-elle - demandent de l’énergie et parfois du courage.
“Il y a trois sortes d’hommes : ceux qui vivent leur vie, ceux qui rêvent leur vie et ceux qui vivent leurs rêves.”
Philippe Bartherotte
A la découverte d’Existence B - Première journée
Certains démontrent par leurs actions que vivre son rêve n’est pas chimérique. Je suivais de loin sur les réseaux sociaux le projet Existence B. J’ai eu envie d’en savoir plus, comprendre comment il est possible de vivre une existence plus apaisante et plus solidaire dans notre pays. Concrètement, une année après avoir obtenu leur terrain, quel est le quotidien de ceux qui rêvaient « d’un autre monde » ?
Photo de Marjolaine Gaudard - Espace d'accueil d'Existence B
A deux heures de voiture de Paris, me voici arrivée sur les terres du Loir et Cher. A l’excitation de découvrir ce projet de vie succède toutefois l’appréhension de ne pas m’y sentir à l’aise. Une chanson chassant l’autre, feu Michel Delpech me donne tort, quand il nous fredonnait que « ces gens ne font pas de manière » (Le Loir et Cher) : premières sensations, comme un départ en colonie de vacances. Le lieu s’étend sur quinze hectares. Il est magnifique, boisé, verdoyant. Il y a de la vie, des enfants qui courent et rient à gorge déployée. Un chien vient m’accueillir en me faisant la fête. Puis les deux porteurs du projet, Marjolaine et Alexandre, viennent à ma rencontre. Ravie de les retrouver une année plus tard, je suis impatiente de les écouter.
« Nous avons déjà accueilli 15 foyers, soit 39 personnes », démarre Alexandre. « Nous prenons le temps d’accueillir chaque nouveau participant pour repréciser, très concrètement, ses droits et ses devoirs sur le projet ». « C’est une chose que nous faisons avant le “recrutement” de chaque personne, mais il est apparu important de passer à nouveau du temps à leur arrivée sur le terrain » renchérit Marjolaine. « C’est un moment agréable, l’idée est surtout d’apprendre à se connaître, de s’apprivoiser ».
En ce mercredi après-midi, nous commençons la visite par un champ et une serre. Accueillis par Céline, rencontrée virtuellement sur les réseaux sociaux (projet Blue Soil), elle nous fait signe de la rejoindre dans la serre où elle est entourée de 5 personnes qui l’écoutent avec attention.
Photo : serres de Céline Basset - collection personnelle
« Céline est un des piliers opérationnels du projet, elle porte plusieurs casquettes : agriculture régénératrice et formation », résume Marjolaine. « C’est la responsable agriculture en attendant de former la personne adéquate que nous cherchons encore. Le poste est stratégique. Elle nous a aidés à construire cette serre bioclimatique et forme les participants à son approche de l’agriculture : produire tout en régénérant les sols. Elle invente en permanence de nouvelles manières de faire ». Dixit Téléphone, en Existence B, dans cet autre monde "La vie serait féconde" ...
Un petit dessin valant mieux que mille mots, Marjolaine m'explique la temporalité de la régénération des sols avec l'aide de ses crayons :
Dessin de Marjolaine Gaudard : Régénération des écosystèmes
Alors que nous retournons vers le village, nous entendons des instruments de musique s’accorder. Marjolaine m’explique qu’il s’agit des répétitions pour le premier festival de musique qui se tiendra demain. Ce sont des musiciens en herbe capables d’interpréter tous les styles, « avec un fil rouge gardé secret… ».
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