

Reprenons le contrôle de nos vies (Première Partie)
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Reprenons le contrôle de nos vies (Première Partie)
La meilleure forteresse des tyrans, c'est l'inertie des peuples.
Nicolas Machiavel
Le diagnostic a le mérite d’être clair : démagogie, hypocrisie, clientélisme, entre-soi (pour permettre la suspicion des plus honnêtes). L’angélisme est affiché mais c’est une grande violence qui est véritablement mise en pratique : stratégie de la terreur et culture du mensonge.
Nous avons aujourd’hui tous les outils pour (re)prendre le pouvoir à une classe d’incapables et de corrompus. Il s’agit juste de reprendre ce qui est « normal », la démocratie signifiant que le pouvoir appartient aux citoyens. Jusqu’à ce jour, ceux qui ont osé avec bravoure y ont tous laissé leur vie car trop peu nombreux face aux « aquoibonistes », aux égoïstes, aux lâches et aux ignorants. Mais les résistants gagnent du terrain !
En son temps, Francis Blanche avait bien analysé la situation avec humour en déclarant qu’ " il vaut mieux penser le changement que changer le pansement ". La lutte pour la protection des citoyens doit se mener au niveau national et à l’international sinon les citoyens continueront à être emportés par cette culture de l’opacité. Il s’agit de se rassembler les uns les autres pour faire front, en résistance. Partager l’information et mutualiser les efforts, les compétences et les expertises de chacun garantira le succès de l’action en faveur de l’intérêt général. Les lanceurs d’alerte croient en l’exemplarité, en la responsabilité en étant dans l’action. Ils ont compris que les combats solitaires – même ceux qualifiés de héroïques – ne permettent pas de changer quoi que ce soit à la perversité du système, à la corruption, à l’impunité. La solution est de facto dans la mobilité.
Il vaut mieux penser le changement que changer le pansement.
Francis Blanche
S’échanger les informations
Aujourd’hui grâce à la magie d’Internet, les informations se propageant à la nanoseconde, rien ne peut plus être caché. Ceux qui bénéficiaient de l’impunité grâce au secret voient leurs noms affichés au grand jour ; ce ne sont pas tous ceux dont les noms sont liés aux Panama Papers, FootballLeaks, LuxLeaks ou encore SwissLeaks, Malta Files, Mauritius Papers, Paradise Papers, Dubai Papers etc et se sont retrouvés exposés médiatiquement qui nous diront le contraire. La démocratie passe aujourd’hui par le Web, c’est là où les échanges ont lieu. Face à l’entre-soi et la connectivité qui ont permis pendant des années de faire les choux gras de certains, un ministre français en poste démissionne instantanément dès qu’un quotidien révéla en 2017 que ses filles mineures auraient bénéficié d’emplois fictifs d’assistantes parlementaires à l’Assemblée nationale. Le buzz généré sur le Web et les réseaux sociaux est tel que le protagoniste est obligé de baisser la garde, comme le confirment, par exemple, les démissions de Benjamin Griveaux ou de François de Rugy. La peur serait-elle en train de changer de camp ?
Il ne faut pas attendre que ceux qui ont créé nos problèmes les résolvent, c’est pourquoi l’espace de liberté qu’est Internet permet d’éveiller les consciences grâce à l’échange possible d’informations entre les citoyens du monde entier. Chacun aurait pu penser que les choses se passaient autrement à l’étranger, or tous les citoyens font le même constat : nous avons été pris en otage par ceux qui bénéficient de connectivité et ne pouvons que remercier les lanceurs d’alerte informaticiens, Edward Snowden en tête, qui déclarait en 2017 au quotidien The Guardian:
Ma seule motivation est d’informer le public sur ce qui est fait en son nom et ce qui est fait contre lui.
Ed Snowden
Les acteurs du Web parlent tous le même langage : communauté, informations non manipulées, groupes d’intérêt, hackers ou autres Anonymous…
Thierry Bléard est un citoyen engagé sur le Web. Administrateur de groupes sur des réseaux sociaux, il participe à des forums. Selon lui, le constat est fait que le pouvoir exorbitant de l’argent crée le plus d’injustices au monde. En conséquence, le seul contre-pouvoir crédible est le nombre de citoyens souffrant de l’oppression économique exercée par les banques et les multinationales. Ainsi, le Web apporterait d’abord la conscience que tous ensemble, nous pouvons influer totalement sur le cours des choses. Il estime qu’il y a nécessité d’agir en fonction de nos convictions profondes basées sur l’altruisme et la coopération ; ce qui est en complète rupture avec la culture de la compétition, notamment économique. Il décrypte un premier pouvoir, celui qui consiste à prendre conscience des limites du système actuel en s’informant mutuellement, en apprenant à regarder au-delà des propres filtres que chacun construit sur son environnement immédiat, alors que les causes se situent à une échelle macroéconomique. L’apparition d’une encyclopédie libre telle que Wikipedia est, selon ce Nordiste, la meilleure preuve de la prise de conscience que chaque citoyen a un rôle à jouer dans l’information. « Le deuxième pouvoir est de permettre le partage de solutions et échanger autour d’initiatives pour con
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