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Je ne sais rien, mais je dirai tout ou le faux anonymat, mais véritable produit pour les GAFAM.

Je ne sais rien, mais je dirai tout ou le faux anonymat, mais véritable produit pour les GAFAM.

Publié le 8 mars 2024 Mis à jour le 8 mars 2024 Société
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Je ne sais rien, mais je dirai tout ou le faux anonymat, mais véritable produit pour les GAFAM.

Les réseaux sociaux n’ont désormais de sociaux que le nom. Chaque plateforme est aujourd’hui une mine inépuisable de données à collecter. Inépuisable, car au décours de la vie de chaque individu, le filon change, s’adapte avec l’utilisateur, toujours dans le seul but de prélever le nectar numérique à vendre aux différentes entreprises, aussi avides qu’insatiables.

Insidieusement, cette collecte fait dorénavant partie intégrante de notre usage numérique. Insidieusement, puisque vous ne trouverez que trop rarement les termes de vente, produit, ciblage, suggestion… À la place, un mot anodin : collecte. Comme si vous étiez éco-coresponsable et que, pour le bien de la communauté, vous apportiez vous-même vos données. Jamais la formule « quand c’est gratuit, c'est vous le produit » n’aura été particulièrement adaptée aux réseaux !

 

Vos papiers s’il vous plait

Au milieu de cette collecte, massive et de la revente de vos données, une femme s’est récemment offusquée, sur LinkedIn, que la plateforme Panodyssey demande une confirmation d’identité pour utiliser ses services d’écriture. Elle a retiré ses propos depuis. Au travers de ses mots, on pouvait presque l’entendre hurler, par écrans interposés, quant à l’atteinte au droit, au RGPD et patati et patata… Quelle ironie ! Quelle victoire écrasante pour les grosses entreprises des réseaux ! Le produit proteste pour rester un produit !

Il suffira d’un piratage, d’un problème de connexion, d’un blocage suite à des saisies erronées et voilà que les plateformes, quelles qu'elles soient, vont vous demander un justificatif d’identité. Il va sérieusement falloir prouver votre identité avant de vous rendre l’accès à votre compte. Personnellement, j’ai déjà eu le cas avec Facebook et deux autres plateformes. Là, plus personne ne trouve à redire.

 

Dans la jungle, terrible jungle

Alors pourquoi cirer au loup lorsque Panodyssey demande une certification pour écrire sur sa plateforme. Oui, pourquoi ? Qu’y a-t-il de malsain à ce que derrière un pseudo, on retrouve un véritable individu ? Une personne qui sera identifiable pour répondre de ses actes et paroles. On a vu ce que Twitter est devenu. Depuis qu’Elon Musk a racheté ce réseau social pour le transformer en X, de drôles d’oiseaux sont arrivés. Une véritable nuée de sauterelles ravageant tout sur leur passage.

Monsieur Zuckerberg, vous et les entreprises qui sont devant nous, je sais que vous ne le pensez pas, mais vous avez du sang sur les mains. Vous avez un produit qui tue des gens
Déclaration du sénateur républicain Lindsey Graham aux dirigeants.

Tandis que Panodyssey travaille en collaboration avec les institutions européennes, cette brave dame, pour en revenir à elle, s’offusque donc de sa pièce d’identité. Oubliant que sur Facebook, sur Instagram, sur LinkedIn, sur TikTok, sur X, fleurissent les exploitations personnelles. Récemment, Facebook s’est vu reproché de tuer des gens. LinkedIn est devenu une plateforme de certification non pas de compte, mais d’usagers. Ici tout le monde est chef de ceci, responsable de cela, spécialiste en tout et n’importe quoi. D’ailleurs, cette dame a mis en avant une de ses anciennes situations professionnelles pour justifier ses propos. Preuve de leur véracité ?

 

L’incompétente compétence 

Bon sang ! Lors de mon service militaire en 95, j’ai eu un CAP d’armurier ! Me voilà donc expert en armement militaire. Je vais pouvoir apporter ma divine lumière aveuglante et la transformer en expertise sur les technologies de pointe quant à l’armement moderne. Je pourrai bientôt m’épancher sur la plateforme LinkedIn, sur les plateaux de télévision. Si je suis capable de remonter un FAMAS en 36 secondes, tête de Mickey comprise, alors je suis compétent pour parler de l’utilisation d’avion de chasse de cinquième génération…
Non, désolé si je froisse votre ego, mais LinkedIn est devenu un gigantesque champ de culture du melon. Un melon exceptionnel dont la taille varie entre la pastèque et la citrouille.

Sur Twitter et LinkedIn fleurissent ainsi des experts en médecine, en droit, en politique, en économie. La crise de la covid a décerné d’innombrables diplômes d’épidémiologistes. Les crises géopolitiques ont certifié de nombreux spécialistes. Autant dire que je n’ai pas été surpris de voir que cette dame, toujours elle, était coach. Un métier à la mode. Une façon de professionnaliser l’expression « faites ce que je dis, pas ce que je fais ».

 

Venez sur les réseaux que je vous dise qui vous êtes

Sur Facebook, la vente de données est conduite à l’extrême. Vous vous vendez à chaque seconde, à chacun de vos gestes. Vous mettez un pouce sur une publication, c’est enregistré. Statistiquement, Meta vérifie et affine vos « likes ». Cela va plus loin encore : vous prenez le temps de lire un billet, sans pour autant cliquer sur le pouce, Meta le sait. La plateforme mesure votre temps passé sur un texte, votre arrêt sur une photo, si vous avez cliqué dessus pour l’agrandir, si vous avez fait un zoom.

Faites le test. Il suffit de cliquer sur votre star préférée. Vous verrez les courbes de votre actrice ou le torse de votre acteur se répéter sur votre fil d’actualité. Vous avez zoomé sur les fesses, pas de problème, Meta va mettre en avant une multitude de postérieurs de stars. Images réelles ou générées par l’IA, qu’importe. Le seul but est de vous faire rester. Plus vous faites défiler l’écran pour en voir d’autres, plus vous avez insidieusement des publicités entre les photos. Le pire est là : de façon subliminale, votre cerveau associe les publicités au plaisir de vos photos. Meta vous a ferré sans même avoir eu besoin de vos clics.

Personnellement, c'est plutôt ça qui m’offusque. Vous êtes traqués sur vos lectures, traqués sur votre temps à lire, sur vos réactions, sur vos écrits. Vous êtes traqués sur vos avis, sur vos amis, vos relations, vos groupes, vos recherches. Vous êtes traqués, classés, nourris à l’algorithme et vous allez protester pour une justification d’identité dont le seul but est d’assurer une éthique et une transparence ?

 

Se réapproprier l’espace numérique 

Au milieu de ce foutoir, Panodyssey veut savoir si vous existez, si vous n’êtes pas une « intelligence artificielle », si vous n’êtes pas un Robert qui se fait passer pour une Chantal. Cette fameuse ressortissante qui va avoir besoin d’un virement pour rentrer en France parce qu’elle est bloquée dans une ambassade et que sa mère va mourrir d’une énième leucémie.

Panodyssey ne va pas vous cibler. Panodyssey ne va pas vendre vos informations de lecteur, d’auteur, d’utilisateur. Panodyssey vous propose juste d’évoluer dans un cadre sain, entre personnes réelles. Celles qui partagent une vision éthique de l’utilisation, de la consommation du numérique. Panodyssey vous montre ce que vous avez vous-même demandé à voir, à lire. 

En tant qu’auteur sur Panodyssey, je sais que les réactions, les commentaires, les partages sont sincères. Je n’ai pas rencontré un seul troll, pas un seul message de haine. Derrière un pseudo, en cas de nom de plume, il y a bel et bien une personne physique, identifiable et responsable de ses actes lorsqu’elle martèle son clavier. Cela change tout. 

Avec Panodyssey, lorsque je ferme mon navigateur ou mon application, j’ai la satisfaction d’avoir écrit, lu, échangé avec des gens, de véritables individus qui partagent des valeurs et des centres d’intérêt. Quand je ferme Panodyssey, 
j’ai obtenu une valeur ajoutée à ma journée. Je suis reposé et repu de cette satisfaction.

 

Expérience utilisateur 


Qu’en est-il de Facebook ? Je n’y vais quasiment plus, sauf à faire l’effort d’aller directement sur le profil de mes amis.
Qu’en est-il de LinkedIn ? Majoritairement du verbiage de convenance, une brosse à reluire en guise de micro.
Qu’en est-il de X ? Les fleurs du mal, je les préfère en livre, comme je préfère me cultiver que cultiver la haine de l’autre.
Qu’en est-il de TikTok ? C’est une entreprise chinoise… côté éthique, sécurité, transparence, faut-il vraiment en parler ?
Qu’en est-il ? Qu’en est-il ? Qu’en est-il ?

Qu’en est-il de Panodyssey ? Le meilleur moyen est de s’y inscrire plutôt que d’en parler sans savoir, à l'image de "Je ne sais rien, mais je dirai tout". Ainsi, j'ai mis un an à décortiquer les plateformes, à en décrypter les usages, les retours, les contenus. J’ai mis un an et j’ai quitté Medium et ses textes IA. J’ai quitté Instagram et sa supercherie d’influence. J’ai quitté X et son immodération pour les fakes. J’ai quitté, Reddit, fermé mes comptes sur divers forums. J’envisage sérieusement de fermer mon site personnel.

En un an, j'ai eu le temps d’être clair et objectif sur ce que je voulais du numérique. Désormais, LinkedIn et Facebook sont uniquement des relais pour mes écrits ou les partages de ceux des autres. La majorité des utilisateurs ne voulant pas perdre leurs followers, ils y resteront coûte que coûte, arguant de prétextes fallacieux comme celui de la carte d’identité.

 

Panodyssey

Panodyssey mûrit, grandit, évolue en écoutant les avis de ses membres. La fameuse UX, pour expérience utilisateur, est estimée, mon UX est considérée. En témoigne arrivé d’un flux d’actualité, d’une avalanche de thèmes pour catégoriser nos écrits et nos lectures.

Ma carte d’identité ? Mais, je leur montre quotidiennement s’ils le veulent ! Je vais même plus loin, car si par malheur le système économique, éthique, responsable, transparent de Panodyssey devient moins viable, je préfère alors résilier un abonnement VOD et donner mon obole à cette plateforme sociale tournée vers l’écriture. 

J’ai eu plus de satisfaction avec Panodyssey, depuis mon inscription en octobre 2022, que depuis mon utilisation d’internet avec Netscape et son IRC.

 


Photo de RDNE Stock project, Pexel

 

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