

CHAPITRE 8
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CHAPITRE 8
La chambre d'Arthur était silencieuse ce matin. Trop silencieuse, même pour lui.
Il se tenait immobile devant le valet de bois. Son uniforme pendait là, défiguré, tel un corps abandonné, depuis le début des vacances de la Toussaint. Les manches tailladées net, la veste éventrée de longues entailles, brutales, méthodiques. Le tissu bleu marine, pourtant solide, ne s’en remettrait pas. Will avait consulté une couturière en ville. Elle avait ri, disant qu’il valait mieux tout jeter. Les pièces étaient irréparables.
Il ne bougeait pas. Il observait.
Il n’avait pas crié, ni réagi, lorsqu’il l’avait retrouvé roulé en boule dans un coin des vestiaires, dissimulé sous son sac de sport. Il l’avait ramené ici, plié avec soin — par instinct, peut-être, pour sauver


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