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Et pour cela il devait comprendre le pouvoir de l’occulte ! Image de Jay Soundo que je remercie...

Et pour cela il devait comprendre le pouvoir de l’occulte ! Image de Jay Soundo que je remercie...

Publié le 9 févr. 2025 Mis à jour le 9 févr. 2025 Policier
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Et pour cela il devait comprendre le pouvoir de l’occulte ! Image de Jay Soundo que je remercie...


Yann se tenait au comptoir depuis le matin, comme à son habitude, ilparlait dans le vide et ne pouvait s’empêcher d’être vulgaire :

— « Dans le cul, la vieille sorcière. ».

— « Yann, reste poli ou je ne te sers plus. ».

— « Et le curé… ».

— « Allez, sors ! Tu as trop bu… ».

— « J’suis pas un ivrogne, moi, j’ai fait la guerre ! ».




— « Ta gueule avec tes histoires d’Indochine… », lui lan- ça avec lassitude un homme au bar.

Yann ne sembla même pas l’entendre.

— « Excusez-nous, inspecteur », marmonna la patronne. Aujourd’hui, il a vraiment trop bu. ».

— « Et je lève mon verre au Mage. ».

— « Ça suffit Yann, tu sors ! Va en face. ».

— « Drôle de journée », lâcha Lavigne, « n’est-ce pas, patron ? ».

— « Oui, tout le monde n’est pas en deuil. Ma femme et moi ne sommes pas de ce village, et j’avoue que je n’y com- prends rien. ».

— « Un meurtre, sur fond de magie noire, ce n’est pas courant. ».

— « Mais… vous allez bien retrouver l’assassin, n’est-ce pas Inspecteur ? ».

— « Mystère… c’est pour ça que le contribuable paye des impôts. Je fais de mon mieux. ».

Baudier entra à son tour, son vélo avait crevé. Sans rus- tine, le jeune homme n’avait pu se rendre à l’enterrement, et c’est la mine contrariée qu’il entra dans le troquet. Lavigne lui fit part de sa surprise :

— « Hé bien Alain, vous avez un train de retard ! Je pen- sais vous voir à l’église. ».

— « La poisse, Inspecteur. Je pédalais sur la route de Bré- lès, et paf, ma roue… ».

— « Vous n’avez pas de voiture ? ».

— « Pas de permis… Et puis, le vélo c’est ma contribution écologique, pas de pollution autre que ma sueur. ».

— « Vous n’accompagnez pas votre tante ? Je crois qu’elle a besoin de soutien pour affronter la douleur…du… ».




Baudier choisit cet instant pour commander :

— « Un petit noir avec une larme de lait. ».

— « Un café crème, quoi ! ».

Le patron ne semblait pas l’apprécier.

— « Alors, votre tante, vous ne … ».

— « J’irai la voir à Bohars. Là, en ce moment, elle ne manque pas de monde pour l’entourer. Demain, je parie que ce ne sera pas la même chose. ».

— « Je ne prends pas votre pari et j’aimerais dire que vous avez tort. Seulement, l’exclusion sociale arrive souvent plus vite qu’on ne le croit. ».

— « Souvent…Non ! ».

— « Non ? Et quoi d’autre ? ».

— « Toujours, l’humain n’aime pas les âmes blessées, ils les fuient… ».

— « Êtes-vous lucide ou désabusé ? J’avoue que mon ex- périence plaiderait pour la première hypothèse. J’ai vu trop de saloperies dans ma carrière, mais vous, vous êtes jeune. D’ailleurs, quel âge avez-vous ? ».

En posant cette question Lavigne se demandait ce que dis- simulait son passé, pas possible d’être jeune et de tenir un discours pareil sans l’expérience du vécu.

— « Dix-neuf ans… ».

— « Vous ne les faites pas. ».

— « Je ne sais pas dans quel sens tourner votre phrase. À défaut, je vais faire semblant de croire qu’il s’agit d’un compliment. ».

— « Vous allez croire que je passe du coq à l’âne, mais avez-vous eu vent du scandale à l’église ? ».

— « De quoi parlez-vous ? ».

— « Votre tante et une habitante se sont un peu secouées. ».



— « Et pour quelle raison ? ».

— « L’amour, jeune homme. ».

— « J’ai peur de comprendre. Vous pouvez être plus précis. ».

— « Nolwenn Lamour, la bien-nommée. ».

— « Connais-pas, je devrais ? ».

— « Une figure locale, toujours accompagnée d’un cha- peau et de son chien. ».

— « Oh, elle ! L’autre jour, je l’ai croisée à la chapelle. En

guise de salutations, j’ai reçu un florilège d’insultes. ».

— « Gratuites ? ».

— « Presque, cet

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