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Qu'importe le nom

Qu'importe le nom

Publié le 3 mars 2025 Mis à jour le 16 avr. 2025 Poésie et chanson
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Qu'importe le nom

Qu’importe le nom


Qu’importe le nom que je murmure dans la nuit

Qu’importe la sueur l’agitation l’hésitation tremblante de chaque rêve

Est-ce mon corps frêle et réfugié au coin du lit qui dicte ainsi

La spécialité de mon désir

Est-il seulement quelqu’un

Dans ce lit où je ne suis

Existe-t-il un visage fixe

N’est-il

Personne

Un désir flou

Passager sur la route inadhérente du sommeil

Qu’importe le réel la référence la corpulence de l’éveil

Qu’importe les noms qui sont toujours le même

Qu’importe rêve ou veille

Si je reste moi le même


Un bout du feu qui sur mon front et dont ma gorge est blanche qui a séché à force de murmures

Qu’importe l’espoir et son envers quand il fallait croire

Il fallut croire

Je rêve d’elle c’est sûr

Mais est-ce bien ce que je crois

Personne n’est si parfait ni si conscrit ni si entier plein de couleur

A l’éveil tout n’est que vanité conscience et puanteur


Mais pourtant

Si j’aime

Que j’aime encore

Car je ne connais pas

Ou ne connais trop bien

Ce bruit de gaz

Ce bec de feu

La fièvre de la nuit

La nuit d’un feu

Le feu d’une fois

L’adolescent qu’une fois j’étais

Le feu que je fus une fois

Et si l’image se fortifie

Si le rêve devient

Existe-t-on alors vraiment

A-t-on jamais eu des pierres la belle consistence

A-t-on jamais eu conscience d’une pierre seulement

N’est-on pas un simple rêve

N’est-on pas léger comme l’air


Qu’importe alors le nom que je murmure dans la nuit

Qu’importe si mon lit est ici ou là et quand

Qu’importe mon désir de nuit

Qu’importe métaphores vers et poésies

Si je murmure le même nom dans chaque nuit

Un même nom de nuit qui ne s’écrit

Un même cri de nuit qui ne se crie


Qu’importe si mon désir est là

Ou là où tout n’est pas

Si je savais le milieu et la distance et le toucher

Qu’importerait le lieu

Qu’importerait si j’étais jeune ou vieux

Qu’importerait si j’étais amoureux

Qu’importe si je suis seul et malheureux

Qu’importe la couleur

La même rose à peine fleur

La même terre à peine ferme

Si je m’éveille la nuit sera noire normale solide et silencieuse

Qu’importe si je l’aime alors car c’est un rêve qui se ferme

Si je m’éveille

Non je m’éveille

Qu’importe la nuit inadhérente du sommeil

Mais je m’éveille

Non je m’éveille

J’ai rêvé d’elle

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Commentaire (1)

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c.lair.e verif

C.lair.e il y a 1 mois

A la fois lyrique et shakespearien avec un soupçon de Maupassant...

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