Guillaume, danseur (#38)
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Guillaume, danseur (#38)
CHRONIQUE DU TRAVAIL DÉCONFINÉ
« J’ai des projets qui ont été annulés ; il s’agissait de projets collectifs avec d’autres personnes. Je n’étais donc pas seul dans cette aventure : c’était moins anxiogène.
Le confinement, c’est une privation de liberté. J’ai continué de m’entrainer mais je n’avais pas la même énergie ; c’était assez perturbant. Il ne fallait pas que ça dure plus longtemps ; c’était la limite.
Il s’agissait aussi d’un confinement de l’espace public. J’avais l’impression que tout le monde rasait les murs. Quand on se croisait, chacun avait un mouvement de tête, à l’inverse de la direction de l’autre, pour éviter tout contact. C’était une espèce de rejet, pas personnel mais social, quelque chose d’assez violent malgré le peu de monde dans les rues ;
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