Je ne sais pas si cela vient de ma pensée en arborescence, mais il se passe de drôles de choses dans mon esprit. Je vous invite à découvrir comment une coquille m’a ouvert les portes d’un nouvel imaginaire et vous laisse entrevoir une future nouvelle ou un futur roman pour combler votre soif de lecture.

Origine de la coquille

Alors que je revenais de voir La Giuditta de Scarlatti à l’opéra d’Avignon, je me suis senti d’humeur à griffonner quelques vers sur une feuille. La Giuditta di Avignon était née. Il ne lui manquait qu’une jolie illustration pour être publiée sur Panodyssey.

Et c’est là que ça devient amusant.

À cette époque, je sollicitais pas mal Microsoft Copilot pour illustrer un peu tout et n’importe quoi.(1) L’amusement de la nouveauté jusqu’à ce que je me lasse de mon nouveau jouet.

Quand je pense à Giuditta, je pense au Caravage et au fameux tableau intitulé “Judith et Holopherne”. Si vous ne connaissez pas, Judith y tranche la tête du général assyrien. Imiter le style du Caravage (ce que je ne voulais pas) ne pose pas de problème particulier à Copilot. Mais pour ce qui est de représenter une tête tranchée dans un sac (ce que je voulais), on peut l’oublier. Ce n’était pourtant pas le plus agaçant.

Si les personnages que je lui demandais portaient des vêtements à l’air vaguement assyrien, pour une raison que j’ignore, cet outil têtu et capricieux me collait systématiquement un vieux barbu à la place de la vieille servante. Et j’ai un peu perdu patience…

La coquille qui a tout changé

Bien agacé par mon outil récalcitrant, je fi