

Avant que le ciel ne crevât…
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Avant que le ciel ne crevât…
La bibliothèque a été partiellement détruite par le feu.
« Tous ces mots partis en fumée, quel gâchis ! », pensa Lavigne. L’inspecteur ouvrit son calepin et réfléchit sur le déroulement probable des évènements, sur la façon dont cela avait pu se passer cette nuit-là. Un fait certain, les chiens
connaissaient l’agresseur. Selon lapolice scientifique, ils avaient laissé un individu entrer et arroser les pièces d’es- sence avant de jeter une allumette. Les hurlements des de- mi-loups avaient alors commencé, alertant le bas du village, dès que les premières flammes s’étaient mises à embraser la bâtisse, et avaient détruit, sur leur passage toutes traces de l’agresseur, ainsi que la moitié du corps de la victime.
L’inspecteur Lavigne,par expérience, déduisitque le meurtrier devait être un proche de la famille du mage. Un ami ? Soucieux, il cherchait toujours ce satané mobile, et là, le vide. Seul point positif qu’il mettait en exergue dans son enquête, monsieur Duret et sa femme recevaient peu, ce qui, de fait, limitait la liste des suspects.
Les ragots entendus aux cafés du village lui avaient appris que Maxime Le Bihan, un garçon de treize ans, était l’enfant qui d’habitude nourrissait les chiens loups. Ce dernier habi- tait chez ses parents au Ruludu, un charmant petit hameau au bord de la mer. Il était bientôtseize heures, l’heure de la sortie des écoliers, Lavigne décida de s’y rendre à pied, cela lui ferait une belle balade par le chemin côtier. Madame Querné le lui avait vivement conseillé. Il sonna, puis frappa à la porte, fit le tour de la maisonnette et frappa de nouveau à la véranda donnant sur un jardin potager. Personne ne ré- pondit. Curieux, la voiture était pourtant garée dans l’allée ! L’inspecteur insista encore, mais il dut se rendre à l’évidence, personne ne voulait ouvrir.
Forcé d’abandonner sa quête d’informations, il décida de retourner à Brest interroger Clarisse Duret. Certains détails l’intriguaient, il voulait en savoir plus sur le contenu de la bibliothèque et aussi sur l’homme qui leur avait offert cette fameuse serpe d’or. Lavigne retourna sur ses pas, profitant de
l’instant, et se dit que décidément, la Bretagne est une belle région. Le charme des rochers de granit aux formes insolites qui surplombentles plages, les couleurs changeantes des bords de mer, turquoise ou bleu azur suivant la luminosité du ciel, et l’odeur d’iode du varech, lui apportaient une sensation de bien-être indéfinissable, presque onirique. S’il n’y avait eu ce meurtre à résoudre, il se serait cru en vacances. Tranquille- ment, il suivait le littoral. Au large, de rares bateaux allaient vers les îles,
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Le mage du Rumorvan en feuilleton
de
Jean-François Joubert
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