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Je dis -M- pour insuffler de la positive attitude à OrelSan et Stromae

Je dis -M- pour insuffler de la positive attitude à OrelSan et Stromae

Published Apr 3, 2022 Updated Apr 9, 2022 Culture
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Je dis -M- pour insuffler de la positive attitude à OrelSan et Stromae

Attention, cet appel à une ode à la joie par des artistes francophones s’appuie sur certaines références musicales datant du début du 21e siècle. De là à dire que Stromae (37 ans), OrelSan (39 ans) et Matthieu Chedid (50 ans) sont de vieux croulants qui ne parlent plus à « la jeunesse », libre à vous de le penser tant que vous le sifflez tel un rossignol et non un corbeau.

Sortez de vos abris atomiques bande de survivalistes. Je parle à celles qui n’auraient pas vu la prestation de Stromae au JT de TF1 (« Journal télévisé » pour les moins de 45 ans) et ceux qui auraient omis de visionner le clip L’odeur de l’essence d’OrelSan. Un live d'enfer d'une noirceur effrayante sur un plateau qui sent le sapin pour le premier ; une production de dingue visionnée plus d’un million de fois en moins de 24h afin de sublimer un plan séquence de malade mental chez le second. Et une sémantique qui en dit long sur l’approche suicidaire de deux artistes.

Matthieu Chedid et sa « famille parfaite » sonne juste. Elle recomposerait (presque) le groupe de Premiers Baisers.

Je ne vais pas vous conseiller Zaz ou Vivi (Vianney pour les fans de metal, folk, minimale ou electronica – liste non-exhaustive) mais pointer que -M- n’ait pas enfanté de davantage chanteurs francophones positifs. Mielleux ? Je vous l’accorde. Il n’empêche que Matthieu Chedid et sa « famille parfaite » sonne juste. La guitare de Louis répond à la batterie de son neveu et à la voix de sa fille pendant que Mattieu peut s’emparer de la basse. On recomposerait (presque) le groupe de Premiers Baisers, sitcom des années 90 diffusée sur TF1. Encore que, Louis Chedid fait plus penser à René des Musclés, la moustache expliquant probablement ce sosie musical lamentable.

Chez les Chedid, je demande précisément le père en carrière solo. Réécouter sur une plateforme digitale Bidon de gas-oil, découvert un quart de siècle avant sur un compact disque (CD), ne sent pas le fond de cuve en ces temps de questionnement sur l’approvisionnement d’hydrocarbures. L’alliance d’une mélodie joyeuse à un texte profond sur les énergies fossiles représente une alternative énergique.

On s’en secoue le bananier de la mélodie, de l’harmonie, haranguent les punks sans chien. Molo les asticots, je parle de la justesse du propos qui propage l’amour. Ce sentiment me manque en ce moment. Côté langue de Victoria Beckham (ça va deux minutes Shakespeare, faut vivre avec son temps et honorer les Spice Girls…), Rover, Get Well Soon, Metronomy, Benny Sings et Alt-J m’aident à lutter contre la morosité ambiante d’un rap français et d’une chanson à textes chère à Christophe Maé (je plaisante, je plaisante…) dans lequel je ne me retrouve guère.

Rien de neuf sous le soleil, nonobstant Soleil Vert reste essentiel pour comprendre le film de nos vies. L’urgence musicale se trouverait, selon quelques chercheurs cathodiques, dans la positive attitude. Encore une référence de vieux que l’ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin pourrait répéter à la place de Stromae comme invité « du 20 Heures de la une », pour honorer son clin d’œil au « tube » de Lorie Pester sorti en 2004.

Artistes, mettez des paillettes dans nos oreilles de licornes qui souffrent de messages dépressifs 

Artistes de renom, en devenir, ou les deux « en même temps » (concept politique porteur adaptable à l’art) qui lit cette tribune, bondis sur la tienne pour nous distiller de la bonne humeur. Autrement dit, mets des paillettes dans nos oreilles de licornes qui souffrent des messages dépressifs comme un vocodeur coincé ad vitam eternam dans un studio d’enregistrement en présence de Maître Gims.

Mettons fin à La Tristitude d’Oldelaf ; votons -M- qui sème de l’amour sur notre planète musicale. 

 

Crédits photo principale : jlds70 (-M-) et ASV YouTube

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