

L'île qui n'aimait pas les marins.
Tu ne peux plus consulter d’articles ce mois-ci sans être connecté.
Pour ne pas être limité et profiter pleinement de nouvelles fonctionnalités, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
L'île qui n'aimait pas les marins.
Un bateau fraye son chemin entre les récifs qui bordent l’Île. Il s’éloigne bien trop vite et n’est plus qu’une silhouette brumeuse en équilibre sur l’horizon. Il a suspendu dans ses voiles l’espoir de ceux qui restent à terre. Mon espoir. Il le garde jalousement, en nourrit ses marins et le transformera en liesse à son retour au port.
Mais, pour ce bateau, je le sais maintenant, la mer avait d’autres desseins. Je n’ai jamais couru jusqu’au ponton les poumons brûlants du prénom de mon frère. Ma mère n’a pas eu le bonheur de désapprouver la silhouette amaigrie et les cheveux sales de son fils. Mon père n’a pas pu donner ce baiser pudique mêlé de fierté et de soulagement que l’on dépose sur la tempe d’un enfant devenu trop grand. Et Rita, notre toute petite Rita, n’a plus tourmenté de


Tu ne peux plus consulter d’articles ce mois-ci sans être connecté.
Pour ne pas être limité et profiter pleinement de nouvelles fonctionnalités, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter