

Souvenirs, souvenirs.
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Souvenirs, souvenirs.
La pulpe des doigts blême, cramponné à la hampe de la plume de vautour, le Gensui-kaigun-taishō temporise. Il a hérité de ce grade pompeux et compliqué en hommage aux amiraux d’une ancienne armée, aujourd’hui disparue, qui avait surtout brillé par son goût immodéré pour les pogroms et les exterminations millimétrées. Le non-sens des cultes militaristes désuets. Il relève la tête, la tourne vers la droite, puis vers la gauche, en direction de ses deux aides de camp, un colonel expérimenté, c’est à dire sénescent, à la peau chiffonnée, au regard sournois et un jeune commandant osseux, buriné, musculeux. Un enfant bodybuildé au cerveau atrophié. Les deux hommes sont figés, observent le vide face à eux, ou en eux, poursuivis par leurs pensées, si tant est qu’elles exi


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