Qui es-tu ?
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Qui es-tu ?
Il est possible de saisir chez la plupart des individus, des origines, sensibilités, ou orientations.
Ce n'est que le jeu d'un regard déconstruisant les identités façonnées.
Soustrayant le superflu, cherchant inspirations, tourments et blessures.
Le sujet se dévoile, montrant souvent une plus pâle figure.
Mais toutes ne sont pas belles à mettre nu, faut-il encore être séduit.
Un sourire, une posture, un geste, une parole... tant de délicatesse qui délivre de l'ignorance.
Et te voici, en tout point contraire à mon existence, ce qui m'interrogea.
Alors j'ai voulu sonder celle que tu étais, comprendre celle que tu dissimulais.
Or, tout semblait plus vague, distinct et confus.
Comment démêler le vrai du faux, la coutume du libre cours ?
Allons donc, qui es-tu ?
J'ai l'impression de voir une certaine authenticité, une libre guidance, un flux sans censure.
Mais à cela s'entremêle un chaos, une grisonnance, un brouillard électrique.
Ton être semble contradictoire, ainsi, il me fascine et m'impacte.
Toi que je n'aurais considéré, j'en viens à te contempler.
Alors peut-être ne sommes nous pas si différent.
Et méditant sur ce mystère, ta présence m'extirpes de mes pensées.
Tu sembles calme, malgré tes postures équivoques.
Ta chevelure scintille, ta peau resplendis, tes yeux pétilles : de toute ta grâce, tu irradies.
C'est alors qu'elle retentit, signal de ta liberté retrouvée.
Ta passivité s'évanouit, la tempête reprend ses droits.
Un regard furtif, une pensée inavouée.
Mais déjà, tu es partie.

Photographie de "Dans les Oliviers" par John Singer Sargent, 1878, actuellement au musée d'Orsay
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