

Exil et cinq espagnes
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Exil et cinq espagnes
Federico Garcia Lorca
Son cœur blessé de cinq espagnes, est un fruit mordu, pressé dans les madragues. Il s’égoutte vers le crépuscule noir et salé du nord, loin de lui-même, loin de la naissance. Sa prunelle est d’un feu d’exil et d’anarchie, de paysans barbus les bras dans la terre, d’un soleil de midi sur les rails brûlants d’une gare. Peu à peu, c’est la rivière qu’il dut choisir,le voyage des forêts vertes et froides.
Son cœur blessé de cinq espagnes, est une brume chaude, un vent d’été sur la peau, et ses yeux d’un exil brûlant s’éteignent étouffés d’hiver et de pluie. La naissance est sur sa joue la larme qui remplit les rives lointaines du passé de la guerre et de l’oubli et j’ai vu dans son pas fondre l’espoir comme une cire


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