

Poussière des toiles
Tu ne peux plus consulter d’articles ce mois-ci sans être connecté.
Pour ne pas être limité et profiter pleinement de nouvelles fonctionnalités, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
Poussière des toiles
Je suis le fil de ma pensée,
Je suis la route de la soie,
Je suis sur ma toile isolée,
Je suis l’œuvre que je conçois.
Comme Arachnée, j’aime étoffer
Mon travail avec précision.
Comme un chasseur, j’aime étouffer
Tout ce qui file le bourdon.
En tant qu’épeire, j’ai épié :
Pour capturer les vers nuisibles,
Je les piège dans mon guêpier.
Mon œuvre d’art est invisible.
Avec huit pattes, on écrit bien ;
En huit syllabes, on tisse des liens ;
Voici la fin qui se profile :
C’est un poème au bout du fil


Tu ne peux plus consulter d’articles ce mois-ci sans être connecté.
Pour ne pas être limité et profiter pleinement de nouvelles fonctionnalités, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter