Ô, saisons déréglées
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Ô, saisons déréglées
Il est de ces nuits noires où l'aube peine à venir,
Tout comme il est des jours où les étoiles tardent
À imprégner le ciel de leur aura fêtarde,
À sillonner les lunes ou à pleurer nos rires.
Il est de ces lunes rousses, toutes chargées de chaleur,
Dont les lueurs oranges magnifient un rance lierre ;
Il est de ces banquises qui fondent sous l'horreur
Tout comme il est des hommes à l'humeur incendiaire.
Berceau de mon exil, accueil de mon exode,
Je souffre tes tourments tout comme tu sais mes peines,
Je chante tes saisons vives et tu portes mes odes !
Pardonne notre arrogance, ô divine Mère Nature,
Le blasphème corrompt même les cœurs les plus purs
Mais je porte en mon âme tes offrandes d'ébène !
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