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Les Beach Boys à l'Olympia : fun, fun, fun

Les Beach Boys à l'Olympia : fun, fun, fun

Publié le 25 juil. 2019 Mis à jour le 25 sept. 2020 Musique
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Les Beach Boys à l'Olympia : fun, fun, fun

Les Beach Boys se sont produit en concert ce 27 juin à l'Olympia de Paris. Le show de deux heures et demie a démontré une fois de plus l'intemporalité du groupe. 

 

© Louis Palancker, 2012. Des artistes présents sur la photo, seuls Mike Love et Bruce Johnston étaient à l'Olympia ce 27 juin.
 
Mike Love, 78 ans, bondit sur scène au milieu de « I Get Around », tandis que Bruce Johnston y souffle ses 77 bougies. Les deux Beach Boys vétérans étaient à l'Olympia ce 27 juin. Ils sont venus accompagnés de leur groupe de tournée : Christian Love, Brian Eichenberger, Tim Bonhomme, Randy Leago, Keith Urbacher et John Cowsill. Brian Wilson, en tournée aux Etats-Unis, était le grand absent du show. 
 

Première partie : on commence doucement

 
Le concert commence par plusieurs titres du dernier album solo de Mike Love, 12 Shades of Summer, sorti en 2018. Parmi ceux-ci, « It's Ok », et une très belle reprise de « Summertime Blues » d'Eddie Cochran. On profite des hits tels que « Surfin' Safari » et « Surfin' USA », du moins, on essaye : le son est mauvais, parfois jusqu'au cacophonique. Sacrée frustration de ne pas pouvoir profiter des harmonies beachboysiennes.
 
Ce qui est frappant, c'est la ressemblance de la voix de Brian Eichenberger avec celle de Brian Wilson. Celle-ci atteint les aigus dans la même texture de voix particulière que celle du membre iconique des Beach Boys. Le parallèle est encore plus frappant grâce aux images projetées sur l'écran. Ces dernières montrent les Beach Boys jeunes, sur scène. Les chansons qu'ils interprètent à l'écran sont calées sur les morceaux joués sur scène. On peut donc voir un Mike Love jeune avec la voix de l'actuel, et un Brian Wilson avec la voix d'Eichenberger. 
 
Johnston glisse entre deux morceaux qu'il n'était pas venu à Paris depuis décembre 1966. Le groupe entonne dans la foulée le morceau « All the Love in Paris », tiré de l'album Unleash the Love de Mike Love (2017). Un poil guimauve, mais c'est l'intention qui compte. Mike Love aime Paris et public lui rend par son enthousiasme.
 
Après quelques titres solo de Love, les Beach Boys enchaînent sur deux hits. D'abord un superbe « God Only Knows », considéré par Paul McCartney comme la plus belle chanson jamais écrite. Rien que ça. La première partie se termine par un « I Get Around » qui fait danser toute la salle.

Partie deux : hits et émotion en chaîne

 

 
La deuxième partie bénéficie d'un meilleur son que la première. Et puis surtout, c'est une avalanche de hits. On commence par une fine reprise de « California Dreamin' » des Mamas and the Papas. Un véritable retour dans les sixties. Viennent ensuite le magique « Sloop John B. », puis « Wouldn't It Be Nice », « Help Me Rhonda » et « California Girls ». Toutes sont reçues unanimement par le public, qui laisse de côté ses sièges. Une véritable démonstration que les hits des Beach Boys n'ont pas pris une ride.  
 
Ensuite, les Beach Boys reprennent une chanson mythique de leur histoire. C'est un titre acapella du répertoire des Four Freshmen, le quatuor dont ils se sont inspirés pour leurs harmonies : « Their Hearts Were Full of Spring ». Ils font de cette chanson une véritable coutume. Ils la reprenaient déjà en 1966, ici sur le Andy Williams show.
 
Mike Love rend hommage à son ami George Harrison. Il raconte ses voyages en Inde avec lui, les anniversaires qu'ils y ont passés ensemble. La chanson que Love a écrite en sa mémoire s'appelle naturellement « Pisces Brothers », de leur signe astrologique commun. L'émouvante ballade mêle références à l'Inde et à Harrison. « Hare Krishna, gonna miss ya... » L'hommage à Harrison se poursuit avec une reprise de « Here Comes The Sun », agrémentée de la patte ensoleillée des Beach Boys. 
 
Puis le bouquet final arrive. Le « Good Vibrations » tant attendu est aussi flamboyant qu'il y a 50 ans. « Rock'n'Roll Music » de Chuck Berry et « Rockaway Beach » des Ramones suivent. La mezzanine de l'Olympia vibre de toutes ses planches. Enfin, « Barbara Ann » et « Fun, Fun, Fun » terminent le concert. 
 
C'est après la dernière chanson que l'on amène un gâteau d'anniversaire à Bruce Johnston, dont il souffle les bougies en riant de son âge. Le symbole est là. Le temps passe, on s'en fout, on fait le show comme on l'a toujours fait. Ils font partie de cette lignée d'artistes mythiques des sixties qui continuent à jouer aujourd'hui : on peut citer les Stones, Deep Purple, McCartney, entre autres. Ils nous enterreront tous.
 
 
 
 
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