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Hommage musical : Notre-Dame en chansons à travers l’histoire

Hommage musical : Notre-Dame en chansons à travers l’histoire

Publié le 17 juil. 2019 Mis à jour le 25 sept. 2020 Musique
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Hommage musical : Notre-Dame en chansons à travers l’histoire

Louise Bertin, Edith Piaf ou encore Scott Walker, Notre-Dame de Paris inspire la scène musicale. Chantée par des artistes du monde entier, retrospective sur sa riche « discographie », en commémoration de l’incident du 15 avril.

Depuis 850 ans, la cathédrale Notre-Dame de Paris est un édifice synonyme de l’histoire de la France. Elle a assisté aux révolutions et aux guerres qui ont marqué notre pays.

C’est sous une myriade d’applaudissements de la foule que 400 pompiers ont réussi à stopper l’incendie qui a frappé le monument, luttant des heures contre le brasier.

Et même si la cathédrale se trouve aujourd’hui amputée de sa toiture et de sa flèche, sa mémoire reste intacte. Mémoire soutenue par des artistes du XVIIIème siècle jusqu’à aujourd’hui, à travers de nombreux écrits et poèmes.

Nous pourrions citer le fameux roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, le poème de Gérard de Nerval ou encore François Rabelais avec Gargantua.

Mais nombre sont les chanteurs qui s’en sont inspirés dans leur texte, célébrant ce symbole de la culture française. Chanson de film, valse, folklore, pop britannique ou encore hip-hop, revenons sur l’histoire musicale de la cathédrale.

 

Notre-Dame, source d’inspiration dans la scène musicale française…

 

Notre-Dame de Paris d’Édith Piaf (1952)

 

Une des chansons les plus emblématiques du monument, Edith Piaf interprète les paroles écrites par Eddy Marnay. Les pigeons survolant l’île de la Cité, la flèche de Notre-Dame, la statue d’Henri IV. Elle nous plonge dans l’atmosphère pittoresque de Paris dans les années 50.

 

Les cloches de Notre-Dame par Léo Ferré (1953)

 

Un ton dramatique et sarcastique caractérise cette chanson. Léo Ferré personnifie les cloches de Notre-Dame « Vous êtes vieilles comme le monde, vous êtes pauvres comme la Seine ». Il montre aussi de la compassion envers les miséreux d’Aubervilliers et Lillas et se moque des religieux habitant dans la cathédrale « ça mettras les gens en bas de leur lits, de leur lits douillets à Paris ».

 

Un âne plane d’Alain Bashung (1994)



 

Alain Bashung peint Notre-Dame de manière surréaliste. Cinquième titre de son album Chatterton, la chanson tourne autour d’un âne en plein vol. Il semble décrire un rêve, mentionnant les tours de la cathédrale dans le premier couplet.

 

… ainsi que des artistes et musiciens dans le monde entier.

 

Desolation Row de Bob Dylan (1965)

 

Conclusion de son album Highway 61 Revisited, Bob Dylan nous fait visiter sa vision d’une dystopie. Il s’agit du déclin de l’idéalisme américain vers un état fasciste anti-intellectuel, qui soutient les plus enrichis. Ressenti qu’il éprouve dans cette chanson, en employant plusieurs comparaisons avec des personnages grotesques et tragiques, dont Quasimodo, qui tient tête à Cain et Abel.

 

We Came Through de Scott Walker (1969)

 

Véritable concert orchestral sur tons triomphaux et épiques, We Came Through de son troisième album solo Scott 3 sonne comme une célébration militaire. Le style musical de la chanson peut aussi être comparé à celui de Mathilde, une des reprises de Jacques Brel que l’ancien membre des Walker Brothers a réalisé dans sa compilation Scott Walker Sings Jacques Brel. Dans son texte, il mentionne les gargouilles perchées sur la cathédrale : « nous observons les âmes de gouttières versant en avant l’humanité ».

 

Seasons Change de Quasimoto (2013)

 

Empruntant son nom au fameux sonneur de cloche, le rappeur californien Madlib, alias Quasimoto, rend hommage au personnage dans ses punchlines, comme Lil Wayne, Travis Scott ou Sexion d’Assaut. Il s’inspire aussi de la bande-son du film La Planète Sauvage et de son style artistique pour son personnage et alter-ego « Lord Quas ».

 

Les adaptations sur scène et au grand écran de Notre-Dame de Paris

 

La Esmeralda de Louise Bertin (1836)

 

Cet opéra en quatre actes, réalisé par Louise Bertin, s’affirme comme la première adaptation musicale du roman de Victor Hugo. Elle reçoit le livret de l’écrivain lui-même, qui souhaitait que son oeuvre soit transposé en pièce musicale. Le texte est réécrit, plus dramatique et propre à la scène lyrique.

 

Le Bossu de Notre-Dame de Gary Trousdale (1996)

 

48ème film d’animation des studios Disney, le long-métrage retrace l’histoire écrite par Victor Hugo. Il s’agit aussi de la 9ème adaptation du roman sur le grand écran. Francis Lalanne prête sa voix à Quasimodo pour les voix françaises, Rebecca Dreyfus et Claudia Meyer à Esmeralda (pour la voix et le chant) et Jean Piat au juge Frollo. Le film est à l’origine de chansons et musiques mémorables, comme Les Bannis ont Droit d’Amour ou Les Bannis ont Droit d’Amour.

 

Notre-Dame de Paris (comédie musicale) de Luc Plamondon et Richard Cocciante (1998)

 

Joué pour la première fois le 16 septembre 1998 à Paris, au Palais des Congrès, l’adaptation en comédie musicale du roman du même nom a été composé par Luc Plamondon et mis en scène par Richard Cocciante. Dans la version française, Garou y incarne le rôle de Quasimodo, Hélène Ségara celui d’Esmeralda, Patrick Fiori celui de Phœbus et Daniel Lavoie dans le rôle de Frollo. La pièce a été représentée dans 20 pays et traduit dans 9 langues (notamment en anglais, italien et russe). Plusieurs chansons sont à retenir : Ma Maison, c’est Ta Maison, Le Temps des Cathédrales et Belle.

 

Notre-Dame de Paris est donc plus qu’un monument. Elle est non seulement synonyme de la vie parisienne et des coutumes françaises, mais fait l’objet d’oeuvres culturelles. L’incendie du 15 avril, aussi choquant qu’il soit, montre que la cathédrale est un symbole d’unification, comme le témoigne le support apporté par des artistes du monde entier.

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