

Au fin fond de la Cochinchine.
Tu ne peux plus consulter d’articles ce mois-ci sans être connecté.
Pour ne pas être limité et profiter pleinement de nouvelles fonctionnalités, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
Au fin fond de la Cochinchine.
L'avenue ne désemplit pas ce soir, en ce joli mois de mai conscacré à la déesse Maïa, aux fêtes en l'honneur de la nature, des fleurs, des sources, des eaux, et de la cohorte d'ancêtres mythiques et je m'étonne car le déconfinement n'est pas encore autorisé.
Je vois par ma fenêtre, des gens partir quérir d'immenses sacs remplis de riz blancs, de nems, et de bestioles étranges tenant des racines teintées d'Asie, tortueuses comme les doigts d'une sorcière qui gratterait la terre, à la recherche de pousses de soja, ou de rhizomes de gingembres géants poussant encore sur les murailles en friche de l'ancienne et illuste citadelle de Saigon, et je m'interroge. Où vont-ils ? Ce sont pour la plupart, des enfants sans âge chers à Jean Cassou, qui trimbalent des chats porte-bonheurs et qui me


Tu ne peux plus consulter d’articles ce mois-ci sans être connecté.
Pour ne pas être limité et profiter pleinement de nouvelles fonctionnalités, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter