Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
avatar
Regarder dedans,

Regarder dedans,

Publié le 3 mai 2025 Mis à jour le 3 mai 2025 Développement personnel
time 7 min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 11 lectures
0
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 9 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Regarder dedans,

l’origine en soi

J’en suis venu aux questions précédentes par les risques de glissement d’interprétation et les dérives en erreur. Il y a un aspect que j’ai abordé concernant la canalisation et qui mérite d’être précisé, car il est tout à fait important dans la pertinence de l’analyse illusoire. C’est la localisation de l’information, sa provenance. Ceci est peut-être l’étape où commence l’interprétation sans que l’on y accorde suffisamment d’attention. Quand j’évoque une information libre au-delà de notre perception commune, cela ne veut pas systématiquement dire qu’elle soit géographiquement ou physiquement très éloignée. Lorsque nous contactons une réalité inconsciente, il me semble fondamental d’apprendre à identifier sa provenance. Il n’est pas indispensable de connaitre son origine dans le détail et le pourquoi du comment dans tous les cas de figure. Néanmoins, dans les grandes lignes, cela me paraît pouvoir nous éviter de trop flagrantes dérives d’interprétation. Mon point de vue se résume à tâcher de ne pas trop souvent confondre un élément externe avec un élément interne.


J’ai émis le fait qu’une information libre est possiblement externe ou interne.

Une information libre externe est le plus souvent perçue comme telle. Nous sommes ordinairement assez bien égocentrés pour considérer que quelque chose d’inhabituel, de complexe, potentiellement problématique ou inconnu, est forcément extérieur. Nous partons du principe que nous nous connaissons suffisamment bien, qu’il n’y a rien de problématique en soi (surtout dont on n’aurait pas été informé…). Alors, quand un élément arrive un peu hors cadre, il est facile et pratique de le classifier comme provenant de l’étranger. Donc, pour une information effectivement externe, nous sommes souvent dans le vrai. N’étant pas vraiment un adepte de la majorité faisant loi unique, incontournable et inconditionnelle, il m’est quand même précieux de mentionner que des personnes, moins nombreuses mais humaines, sont aussi intéressées par le comportement complètement inverse. Ce n’est pas anodin, parce que ce sont ces mêmes personnes qui vivent fréquemment avec de larges perceptions sensibles, des capacités dites extras. Si vous développez vos ressentis, vous découvrirez aussi ce genre de sensations, et vous comprendrez ce comportement inverse. C’est la condition naturelle de ceux qui sont globalement appelés « hyperempathiques » par exemple. Ces gens-là ont tendance à tout ressentir en eux de la même manière, que cela leur appartienne ou non. Dans certains domaines et certaines conditions, la sensibilité et les capacités d’intégration suffisent pour qu’un élément soit vécu quasiment à l’identique qu’il soit externe ou interne. Vous avez mal au ventre et votre meilleur ami hyperempathique est près de vous… il a aussi mal au ventre, comme si c’était lui qui avait un problème alors qu’il n’en est rien. Vous êtes tendu, avec de très bonnes raisons pour cela, et votre ami hyperempathique est prêt de vous… il se sent bien tendu et il vit cette situation sans réelles raisons, simplement parce qu’il canalise votre état. Vous vibrez la grosse joie d’avoir enfin sorti un double salto au trampoline, et votre moitié inséparable hyperempathique est en déplacement à 400km de là… elle se sent bondir, bien dans son corps et assez joyeuse. Pour un tel individu, ce comportement est aussi vrai avec l’invisible pouvant lui donner à voir, à sentir et à toucher plus facilement, en étant persuadé que le phénomène est en lui. Il peut donc se convaincre de la réalité concrète d’un élément ne l’étant pas forcément. Oui, tout ce que l’on vit est une réalité incontestable, mais c’est s’emballer que de considérer que tout ce que l’on vit est une réalité concrète en soi. C’est bien le propos que d’être vigilent quant à l’interprétation. A l’inverse de la majorité, les personnes vivant ces capacités depuis toujours sont plus facilement amenées à interpréter un élément externe comme étant interne. Si cette particularité n’est pas comprise en conscience, alors il y a erreur d’interprétation. Cela peut devenir problématique pour une personne qui construirait sur ces bases. Les hyperempathiques, pris en exemple, doivent apprendre qu’ils le sont. Ils doivent aussi apprendre à reconnaitre et différencier l’information externe. Sinon… gare aux dérives de toutes sortes, visibles et invisibles.

A l’opposé, il y a l’information libre interne. Cette fois-ci, ce sont les hyperempathiques qui se trompent rarement, puisque leur spécialité est de tout prendre pour eux. Vous pensez bien que si le signal provient effectivement de l’intérieur, il ne sera pas dans leur réflexe de chercher à l’externaliser. S’agissant de la grande majorité des autres personnes, à l’inverse, il sera tentant de voir le message comme externe. Toujours dans la même idée d’un élément inconnu n’étant pas spécialement évident à avaler de premier abord, éventuellement pesant et source de tracas… bref, à quoi bon s’ennuyer avec ça si on peut simplement l’évacuer ou le distancer en justifiant que cela ne nous appartient pas. On en fait alors une chose externe, dont on peut se libérer de toute responsabilité et obligation. Notre comportement irresponsable devient toléré, au même titre que l’élaboration de scénarios magnifiquement infondés et incohérents, puisque le domaine des possibles est nettement plus permissif à l’extérieur qu’à l’intérieur. On s’arrange notre petit confort interne en décalant les affaires gênantes juste là, dehors. Bien pratique, mais si la provenance de l’information est interne, la première erreur est de ne pas le reconnaitre. La suite de l’interprétation prend un chemin trompeur. Vigilance est de mise. Chacun doit apprendre à se considérer sincèrement, et accepter que ce qui est en soi ne doit pas être traité à l’extérieur ou déchargé sans contrôle responsable.

La notion de localisation d’une information interne ou externe est la première occasion d’erreur à éviter. En cela, il est important d’apprendre à se positionner à ce niveau. C’est une affaire passant par la connaissance de soi, la responsabilité individuelle et l’acceptation de ce que l’on est, le respect que l’on se porte et que l’on porte à autrui. Cela s’affine au fur et à mesure que l’ensemble de l’être s’installe dans un équilibre vertueux de pleine conscience. Plus important encore, c’est de réaliser les opportunités d’avancement dont on se prive, et les difficultés que l’on se crée en refusant d’assumer une information qui est sienne. Car il s’agit bien de cela. Ne pas reconnaitre la provenance interne, c’est souvent se mettre à contre sens, en opposition à la mécanique et la prise de conscience permettant de traiter le sujet correctement. Cette étape prend toute sa valeur quand on sait le contenu qu’abrite l’information libre interne, l’inconscient qui sommeille en nous. Nous retrouvons ici les éléments déconnectés ou devenus orphelins à la suite de l’effondrement de leur base. Ce sont des traumas, des résidus de chocs émotionnels ou physiques, des restes de réalités illusoires s’étant avérées incompatibles, ou encore des mémoires héritées de l’âme. Effectivement, lorsque ce type d’information se présente à notre prise de conscience, il est intéressant de la traiter de façon adéquate sans tarder. S’agissant d’un élément indésirable, il est nécessaire de le nettoyer définitivement et d’en noter l’expérience. Plus on l’ignore, plus on risque de reconstruire sur sa base et revivre un logique effondrement. Plus on l’ignore, plus on s’expose aussi à sa réactivation toujours plus pressante et conflictuelle. Puis, une information libre interne n’étant pas toujours un élément indésirable, cela est alors une occasion de l’intégrer en pleine conscience et de profiter de nouveaux apprentissages, de nouvelles connaissances ou capacités reliées.

Réorganiser cette part d’inconscient en pleine conscience mène vers une complétude, un bien-être et une liberté sans équivalent. Je parle de trouver ou retrouver la connaissance de soi, nos capacités et leur maitrise, l’expérience de nos forces et de nos faiblesses réelles, l’expérience de nos succès et de nos échecs formateurs, nos savoirs inhérents, la cohérence de notre parcours. C’est de cela dont il est question et c’est prodigieux.

Il est définitivement intéressant d’apprendre à reconnaitre l’origine d’une canalisation interne. Individuellement, nous canalisons tous de l’information libre tous les jours, et une partie non négligeable nous appartient déjà. Puis, il y a les personnes qui canalisent pour d’autres, qui canalisent l’autre. L’impact du savoir en est d’autant plus grand. Ce spécimen qu’on appelle devin, voyant ou medium, peut aider l’autre à se positionner correctement en rapport à ce qui lui appartient et ce qui lui est étranger. C’est précieux.

Lorsque nous regardons au dedans de soi en conscience, beaucoup de ce que nous pensions canaliser comme des croyances externes se trouve simplement être des éléments inconscients hérités en nous. Il y a tant d’histoires que nous vivons à l’extérieur simplement pour les supporter alors qu’elles sont là, dedans, en nous. Vivre la chose en dehors est une soupape aidant à faire face à ce que nous ne permettons pas de circuler en interne. C’est en prenant en main son attache, qu’une information se décrypte, se transforme et s’intègre ou se rejette. Nous pouvons infiniment répéter la scène en extérieur, mais l’information restera bloquée tant que son attache ne sera pas reconnue. Tout ce qui est bloqué est en opposition, source de complications. Tout doit circuler, à commencer par l’énergie et l’information. La vie est fondamentalement conditionnée par le mouvement. Le cosmos danse et chacun doit l’accompagner.

Assumons mieux notre responsabilité individuelle. Ne la transférons pas trop facilement sur l’invisible en imaginant être pris en charge par un au-delà tout puissant quel qu’il soit. Ne méprisons pas non plus cet au-delà en déversant l’indésirable dehors. Il y va de notre responsabilité.



© Basty - Regarder dedans, l’origine en soi - Extrait des livres ‘être conscient’ et ‘cœur de conscience’ - 2023, 2024 - www.etreconscient.com

Image d’illustration générée par IA sous WordPress

Pour acheter le livre : - amazon - fnac - Librairies Indépendantes -

lecture 11 lectures
thumb 0 commentaire
0
réaction

Commentaire (0)

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter Se connecter

Tu peux soutenir les auteurs indépendants qui te tiennent à coeur en leur faisant un don

Prolonger le voyage dans l'univers Développement personnel
Optimiste
Optimiste

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joiePour qui se trouve en...

Bernard Ducosson
1 min
Jour 165
Jour 165

Les vrais révolutionnaires sont ceux qui changent d’abord leur propre esprit.

Franck Labat
1 min
Jour 162
Jour 162

On apprend plus en écoutant le silence qu’en absorbant le vacarme. — Franck...

Franck Labat
1 min
Jour 161
Jour 161

La peur est une laisse que l’on tient soi-même. — Franck Labat

Franck Labat
1 min
Ton univers
Ton univers

Ton univers va vite, très vite. Ne t’agite pas à vouloir saisir tout...

Basty
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey