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UN ÉGARÉ
UN ÉGARÉ, POINTS DE VUE
Tous les matins à sept heures sonnantes, il se levait, traînait les pieds jusqu’à la cuisine, où il préparait un étrange breuvage fait d’un peu de café, beaucoup de chicorée et à peu près autant d’eau qu’il en aurait fallu pour faire passer l’écluse à une péniche. Quant à sa femme, elle n’était pas plus tôt debout qu’elle trottinait déjà dans ses chaussons fourrés, protégée des agressions du froid matinal par la blouse de grosse toile bleue dont elle ne se séparait jamais depuis le jour de 1947 où elle avait épousé son concierge de mari. Tout était parfaitement rythmé, de l’aube qui déposait sur la fenêtre de la loge ses derniers messages de buée (écrite en fines gouttelettes dans un idiome qu’il fallait être enfant pour comprendre), jusqu’à cette heure peu


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