

Retour à Bargeville
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Retour à Bargeville
Ma contribution au débarquement de Normandie du 6 juin 1944
Par Jean-Marie Gandois
Le papillon de nuit se posa enfin sur le carreau de la lucarne. Sauveur Casarosa soupira. Depuis près de vingt-quatre heures qu’il s’était réfugié dans le grenier, tout en haut de cette maison de ferme abandonnée, Sauveur tressaillait au moindre bruit. Son estomac lui jouait des tours en grognant de faim, et il s’efforçait de l’en empêcher en se triturant le ventre. En bas, tout en bas, on entendait les voix assourdies d’une patrouille d’Allemands qui était arrivée la veille pour y passer la nuit. Sans doute étaient-ils déjà informés que les Américains s’apprêtaient à débarquer sur les côtes normandes, à quelques kilomètres de Bargeville. Sauveur le savait aussi, maintenant. Depuis sa lucarne, alors


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