Quintessence
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Quintessence
Nous nous nourrissons d'idéal,
De rêves, de voeux, d'ambitions banales...
Et puis, nos idées, elles, restent.
Quant à nous, nous passons.
A l'aube où les poètes rêvent,
A l'heure où les journées s'achèvent,
Au moment où s'éteignent les étoiles,
La vie, vers la mort, met les voiles.
Et nous disparaissons.
Eternels mortels que nous sommes,
La fin, c'est ce qui nous assomme,
Aussitôt que nous l'oublions.
Dans son mouvement perpétuel,
Le trépas, ce guetteur infâme,
Avance, tourbillon qui s'attelle
A dérober les belles âmes.
Dans la tristesse des départs qu'il impose,
Résident les plus grandes leçons,
Au moment où se fanent les roses,
A la venue des grands frissons.
Entre ce monde que nous connaissons
Et celui où l'on devient invisibles;
Entre cette vie que, de nous, nous remplissons
Et celle où cesse le tangible,
A
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