

Quand vient la nuit
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Quand vient la nuit
Il m'arrive souvent d'épuiser mes ressources et de ne plus trouver d'issue à mon histoire. Je bute sur un problème, sur le comportement d'un personnage, sur la direction que doit emprunter – ou non – une situation ou comment résoudre l'intrigue dans laquelle je me suis fourré.
Je fonctionne beaucoup aux "signes". Lorsque je ne "sens" pas un axe narratif, c'est qu'il existe mieux meilleur, autrement. Cela fait un bon moment que je m'en remets à la nuit. Le soir, je m'endors avec la situation problématique ou plus simplement, avec le sujet pour lequel je manque d'inspiration. Et, en règle générale, le matin, ma première idée m'amène à trouver une solution plus que satisfaisante.
C'est aussi la raison pour laquelle, je travaille souvent sur plusieurs histoires en même temps, avec plusieurs voix et plusieurs temps de narration différents, de manière à permettre à mon imagination de ne jamais cesser son travail. Et lorsque je m'épuise d'un côté, j'avance de l'autre.
Donc, quand vient la nuit, pensez qu'au matin, il existe de fortes chances pour que la solution émerge. J'aimerais que cette méthode fonctionne pour les angoisses du quotidien, hélas, ça ne fonctionne presque jamais pour moi. La fiction est bien plus simple à dompter.

