Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
La renaissance de la ville d'ys...

La renaissance de la ville d'ys...

Publié le 25 oct. 2024 Mis à jour le 25 oct. 2024 Conte
time 21 min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 38 lectures
1
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 9 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

La renaissance de la ville d'ys...

... Ys est une ville enfouie sous les eaux...

..Le renaissance de la ville d'Ys

 

 

 

 

 

Gradlon

 

Un roi aimait les balades maritimes, sur des voiliers en bois. Roi de Cornouailles, personne ne sait d'où il tenait sa maîtrise des constructions de bateaux. Lui, sa flottille et ses hommes partaient de la ville de Douarnenez, Gradlon adorait les fjords qui lui rappellent sans cesse, sa Bretagne natale, le pays des abers. Parfois poète, le roi Gradlon et ses hommes allaient jusqu'au grand Nord, le froid et surtout la saison des aurores boréales le ciel est vert yeux de sorcière.

 

Selon le son, que porte le vent aux oreilles des gens, du peuple qui se nourrit de la peur de ses vaisseaux de guerres, sa flottille au Roi, sans royaume autre que ses prises de mer, et son goût de l'étincelle sauvage des pays du grand froid, tout au Nord, que sans nulle doute, cet homme admirait, rendait la vie de ses hommes de mains impossible.

 

Eux qui durant tant de temps, une révolution solaire ou deux, trois parfois... et mourir au combat, sans pigeons voyageurs se révélèrent odieux une nuit. Oublions le sang bleu et les yeux d'aigles de leur roi, guidaient par une voix unanime, ils laissèrent Gradlon dormir, et encore vaillants, voguerent dans le sens inverse, pour rentrer au port de Douarnenez pêcher des sardines. Utilisant les galères, bateaux à voiles carrées comme la science des vikings, de nombreux marins mourraient hors combat, de faim, de froid, et d'épuisement, la voile carrée amenaient ses êtres à prier les dieux du vent, en serrant les dents. Car les rames frappaient la mer, en cadence, et ce n'était pas une rumba, ni un flamenco, encore moins une bossa nova... eux marins de l'extrême priaient, oui, sans cesses, pour que le vent les ramènent voir femmes et enfants vivants. Ils voulaient que le vent les aident, avoir du talent, de la chance celeste, que le vent soit fort, pas trop violent, "avoir le vent en poupe " !

 

Expression maritime utilisé encore aujourd'hui, et qui est cheri par les navigateurs encore de nos jours, et trêve de digressions, les marins urent la vie si difficile pour ce lointain chemin, cette route qui mène au passage du four, sous l'île de Ouessant, évitant les roches à fleurs d'eau, utilisant quand l'orientation de ce caprice des dieux, les courants et contre-courants, leur rames et cette bise, le Noroit plus leur fond de coque plate, mais un tirant d'eau suffisamment profond pour l'assiette des vaisseaux de guerres arrivèrent sans entrer dans le fromveur, ses dix nœuds coulants étant un passage si dangereux pour la flotte de Gradlon, encore nombreux ses rebelles qui passèrent devant le goulet de Brest, puis prirent le large évitant les tas de pois, puis la presqu'île de Crozon, Le Cap de la chèvre, ouvrir des bouteilles de rhum à la vue de la baie de Douarnenez. Un fabuleux carnaval, un bal urbain, le roi Gradlon était loin. Plus de pleures, de peurs et de faim. Ils avaient vaincu par couardise le démon, aux veillées, personne n'évoquent plus le nom du tyran de Cornouaille. Douarnenez est à la fête, les mardis sont gras...

 

Et Gradlon, personne ne veut l'imaginer vivant, cependant ses hommes de mers, ses marins soldats au long cours savaient que son souffle puissant pourrait lutter seul face aux crocs d'un chien de loup. Ses hommes devenus pécheurs avaient mis de l'odeur à la base du petit port qu'ils avaient colonisé, souvenirs de guerrier. Maintenant presqu'une conscience en paix, le "porz ruz" en breton et port rouge si l'on traduit en langage de Molière, donnait du pain et du vin tant que les bancs de sardines étaient si stupides, et venaient frayer dans la baie de Douarnenez...

 

Mais qu'advint ce roi sans royaume dépourvu de ses hommes. Gradlon dormait dans une nuit noire, sans cauchemar, au petit matin, l'aubre tel un livre pastel délivre ses couleurs. D'abord un rouge sang flamboyant, puis de l'orange et une queue de cyrus, s'accouple à un bleu turquoise, tel un bijou dans le ciel. Une émeraude n'est-ce pas !

 

Puis l'eau, les Ours et une compagnie de saumon et le vide, le silence animal, c'est à dire, on a beau être seul, roi sans sujets, âme errante, la Nature majuscule se levait comme ce soleil froid, glacial si lointain de son zénith. Un brame de cerfs en rut, dur, difficile d'être chef de meute. Gradlon a alors trente-cinq ans, beau brun guerrier celte, il se sentait observer et vit, impossible de le croire un cercle jaune amer, dt des pupilles rouges le glaçant net du regard. L'ombre de la montagne sacré au ventre creux, d'une caverne de troglodyte ou d'un autre nom, l'ombre géante des ailes d'un dragon vieux de plus de mille ans crachant, éternua sa flamme vers un pins vert qui devint aussitôt incandescent. Le roi Gradlon plus habitué à la fureur des mers, du vent, attendant son heure, sa seconde, pour cuire. La fleur de la flamme du dragon au cuir noir allait le griller. Gradlon n'eut pas le temps, ni le choix, nulle pensée, tétanisé sous sa cotte de maille eu mal, et soudain, personne ne veut me croire, la foudre pas du dragon, sortant de la rivière, un habit de lumière, une taille de guêpe, le roi de Cornouaille vit Melgven. Déesse où fiction c'est ainsi que se colporte la grande histoire de ce petit roi sans terre, démuni, une épaisse épée à sa taille et la beauté sacrée des bleus de sang, qui ne connaissait rien, mais alors rien à l'amour. Imaginez son effroi, le dragon allumé le ciel, les larmes de dieu restaient muettes et l'incendie, de quelques pins lui annonçait une journée hors norme. Statufié, sans savoir parler qu'en commandant de bateaux, héritier d'un royaume de pacotille. Trahis par ses hommes, il ne doutait plus. Il ne masquait pas sa gêne de voir au travers de la robe de la dame sans âge, au charme de folie, plus ensorceleuse qu'un serpent à sonnette. Se sentant cloche et cloué net sur place, il tomba sur son fessier. Robuste son séant absorba le choc.

 

 

 

Des cheveux long, de sable d'or...

 

 

Des cheveux long, de sable d'or, et ses yeux verts de gris, pupille noire entourée d'un soleil jaune sourire étincelle fit son apparition, comme si elle sortait de nulle part. Ou bien, ce que l'humain pourtant roi de Cornouailles, Gradlon ne pouvait sciemment comprendre. La force du vent, sa proue éperon de ses vaisseaux, ses gardes envolés. Le roi ne regardait plus ce dragon volant dans ce ciel à la robe de l'aube, mais ce coup de foudre tonnant au creux du pouls de son cœur, laissant l'homme devenu nain face au charme de la déesse du Nord. Malgven, si belle dans sa bulle de lumière céleste venait de plonger dans la cervelle béante du géant des mers, la terreur des êtres vivants du fruit de la terre. Il était encore vivant ou dormait dans un songe le regard vide, le sang chaud.

 

Malgven fit venir un vent frais tant Gradlon avait besoin d'elle dans sa chair. Le dragon volait bas, mais bon le charme, et le fruit printanier de son teint abricot laissa bêta, la gueule béante, le roi, lui qui haussait le ton pour un oui, pour un non, en plein désarroi, resta pas de marbre, pourtant stoïque et sans voix. Le dragon vint se poser versus catastrophe aérienne vu son poids, sur la droite de son épaule gauche et cracha une autre flamme dans son roulé-bouler. La femme, elle siffla un air jamais entendu par un bonhomme Celte, un truc que seul les maîtres de la musique classique, Mozart, Chopin, ou Schubert pour ne citer que eux pouvez retranscrire...

 

Malgven le trouvait beau et heureusement qu'il était sur le cul, Gradlon ce chenapan des routes maritimes, bien connu des rois, qu'ils soient Franc ou de Navarre avait la berlue, ce fantôme accompagné d'un cheval de mer. Et pas un hippocampe miniature, un bon mètre quatre-vingt au Garrot, la bestiole de la déesse du monde du Nord céleste, fruit de légendes le laissait coït mais pas froid...

 

Si sereine, si reine de port de tête, si sirène, Malgven tenait la crinière de son étalon gris. Elle, si étrangement belle, sorti de l'eau. Pendant ce laps de temps insupportable tous les animaux de la chaîne alimentaire donnèrent de la voix, que dis-je ?

 

Les voix des bois chantaient, des champignons naissaient, les loups hurlaient, les sanglots devaient être bannis de son royaume. Dans l'eau du plaisir du plancton au saut de joie, du dauphin c'est la propagation de la nouvelle. Malgven, la divine déesse des flots, des fleurs et du ciel est amoureuse. Sa majesté est dans l'attente depuis longtemps plusieurs millénaires de siècles, aucun doute, lui Gradlon roi déchu ferai l'objet de la plus grande attention de Malgven, et lui si beau dans son armure de sang, lui donnerait un enfant.

 

En attendant. Chut !

 

Observons-les. Au grand Nord, ce sont, les animaux suivant Le caribou. Le narval. L'ours polaire.

Le renard arctique. L'orque. Le bœuf musqué. Le morse. Le manchot. Ensemble en morse, ils firent passer le mot aux animaux du grand Sud, pas de parole en l'air, ici que du vrai !

 

Ainsi le Gorfou doré, le Gorfou sauteur, l'Albatros, les manchots et même les baleines étaient joyeuses, ce qui animait le ciel et les oiseaux prirent le relais Accenteur alpin. Accenteur mouchet. Agami trompette. Aigle. Aigle botté. Aigle de Verreaux. Aigle des singes. Aigle des steppes.les animaux fantastiques, jouaient leurs rôles, Lutins des annamites phalloïdes, ceux des bois libres, Elfes, Korrigans, petites fées des fleurs, l'écosystème réagissaient. La reine Malgven et son cheval Arthus le grand étaient apparu à un simple Humain, roi certes, mais de qui ?

 

Mais de quoi ?

 

Malgven sorti de la mer donc, marcha d'un pas lent et si douce, si svelte, si élégante, orné de fleurs brodées sur l’habit de lumière pris d'assaut le cœur de Gradlon, de plus ce dernier, tremblait comme une feuille morte, cette dame était si impressionnante, et sa beauté stupéfiante. Gradlon aurait voulu une cape d'invisibilité a l'instant T, or il eu pire que cela, un sourire, et pas n'importe lequel, un sourire étincelle. Ne dévoilons pas le reste de suite, ils s'accouplèrent sous la lune froide, et eurent un enfant dès que la semence coula dans l'antre sacré, nacrée de Malgven. Cette déesse ne parla pas, elle souriait, semblait heureuse en couche, et se savait enceinte d'un Humain !

 

Tous les animaux de la planète Terre firent de même, ils connaissent les lois de l'invisible, de l'infiniment petit, du grand tout Céleste, des lois antiques, l'Humain lui observe, et invente pour aller en haut de la montagne du monde animal, lui si faible, s'arme de lance-pierre, de boulets de canons, du feu.

 

Or l'or n'est rien !

 

Personne d'autre que Gradlon et Malgven, plus les forêts et les chants d'oiseaux, les chants ds dauphins malins, les requins, et la baleine, sont les gardiens du secret de cette idylle de neuf mois et un mois or couche, car la déesse en accouchant avait donner du pouvoir à sa fille, Dahut, et Gradlon, petit roi de rien du tout grimpa à l'échelle de demi-dieu, elle, Malgven mourra, et le roi de Cornouailles eu le mal du pays, fini les aurores Boréale, la lait du matin, la vie, exquise de l'Amour et l'humour, il ne pratiquait pas cette homme d'arme, alors, il fit construire, un nouveau vaisseau et rentra le vent en poupe à Dournenez y vivre, et soigner sa fille si jeune et sans mère. La mer fut belle quand ils traversèrent la baie de Douarnenez et vécurent sur l'île Tristan, un temps, tant il avait du chagrin, et un chat noir sur le dos.

 

L'étalon gris, le cheval de mer suivait le bateau de son nouveau maître...

 

 

Ys, la ville sous les eaux

 

 

Dahut, belle enfant grandissait bien, et plus elle grandissait plus elle devenait belle. Dahut, jeune fille aux cheveux blonds diapason, un petit peu extravagante demanda a son père, Gradlon, une ville, mais pas n'importe où sur la mer comme une île. L'île Tristan plaisait à Gradlon, et comme tout bon père, ce papa voulait faire plaisir à sa fille et aussi garder un regard sur cette beauté naissante. Le roi de Cornouailles convoqua les bâtisseurs de la région, ils n'étaient pas legion. Alors comme l'or tombait du ciel, au grand damne du clergé qui cherchait l'aumône. Gradlon fit venir aussi un grand nombre de bâtisseurs de France et de Navarre...

 

Le chantier en baie de Douarnenez avançait suivant les ordres du roi, et bien que la mort des ouvriers furent plutôt nombreuses, la ville d'Ys prenait vie, et comme les plans de Gradlon étaient rédigées par les plus savants des grands maîtres du bâtiment derrière la muraille, digue, de pierre et le porte pas très modeste de bronze véritable l'ultime facétie du roi, qui portait à son cou que personne n'osait trancher la clef de la serrure de la gigantesque et si robuste porte de Ys, la belle. De nombreux serfs et serviteurs du demi-dieu adoptèrent cette construction hors norme. Il paraît qu'il eu l'outrecuidance de faire venir des Tropiques des senteurs d'arbres, de l'Afrique des épices non connues, des fraises des Amériques, du riz de Chine et bien d'autres extravagance. Le roi dans son temps libre tel un pirate prenait d'assaut de faible navire marchand, ses hommes qui l'avaient quitté et leurs rejetons devenus adultes, grand et fort celte renforçaient son armé de plus de vingt vaisseaux. Gradlon régnait par la crainte et la fureur des eaux. Le peuple disait à voix basses dans les chaumières que Gradlon était protéger des dieux. Il est vrai que armure, stature, et sa côte de maille marquée de coups d'épées lors de ses nombreuses batailles ne rassurait pas population et les autres rois de France, ou son nom régnait comme un Hun en son temps, tant il était craint sauf par Saint guenole, évêque de sa paroisse qui s'étendait. Comme le bruit des pierres que façonnaient les bâtisseurs, ce son mis du temps à sortir de l'Océan, puis vint le grand jour. Ys si belle dans son soleil radieux, Ys en fore de boule, qui ne craignait ni la foule, ni la houle d'Atlantique Nord fut bien batti et hommes, femmes et enfants firent allégeance au roi qui pour une fois, portait sa cape d'hermine, et un Trisell orné d'un cercle rouge sur le cœur.

 

Dahut entra dans la ville, heureuse, et elle, elle avait grandit devenue, une jeune femme au teint blanc, et aux cheveux d'un blond de vénus, un blond lumineux, celle d'une princesse, celle d'une déesse. Sa robe noire rehaussant son teint blanc de peau, et des yeux doux, un sourire fossettes, ses joues se creusaient, les hommes baissaient leurs regards, à la vue dy tyran royale. Accompagné de sa jeune fille et juste si on ne le trahissait pas. Gradlon avait l'âge d'être juste, cependant la fuite de ses hommes ne l'abandonnant pas. D'un simple regard glacial, il pouvait tuer tant la mort de la mère de Dahut ne l'abandonnera jamais jusqu'à son propre décès. Il ne pensait que à Malgven, déesse du grand Nord.

 

Sur la digue, au figuiers qui arboraient l'entrée de la ville dYs, le roi de Cornouaille montait Arthus le cheval capable d'affronter les eaux. On a perdu beaucoup de traces de l'inauguration de la ville d'Ys. Certains disent qu'un vieux dragon survolté survolait la région lâchant des flammes, et que les flots furent fleurs tranquilles. D'ailleurs, le jardin aux épices donnant le ton aux nouveaux résidents de cette ville de beauté, circulaire, et construite sous le niveau de l'eau. L'édifice des bâtisseurs touchait au divin, ce qui au XV eme siècle terriblement croyant, au clergé cela jasait, tant de pouvoir pour un roi païen. Cependant Saint-Guenole veillait au grain de folie douce de Dahut, et son caprice de la ville d'Ys.

 

Il expliquait, saint-Guenole que personne ne pouvait défiait impunément la mer. Alors la guerre n'eut pas lieu, Gradlon chaîne à son cou et papa gâteau fit un petit sourire complice à sa fille, Dahut. Clef dans la serrure, cheval tenue par les rennes, cheveux long flottant tel un drapeau au vent, ils entrèrent et les cloches donnèrent l'ouverture de ker Ys ; en breton dans le texte.

 

La princesse Dahut

 

La princesse Dahut devenu femme aimait bien la chair, et sa beauté traversait les frontières. Tranquille dans son enceinte close, la petite perle du Nord invitait à sa table de bien beaux garçons, des hommes de toutes classes sociales, on murmure dans la ville de Douarnenez qu'elle aimait se fiancer autant aux eaux froides qu'à ses amants d'une nuit. Au grand damne cléricale, né païenne , Dahut organisait tous les jours, plutôt toutes les nuits, des banquets masqués, et que la princesse avait un don maléfique. Sa beauté ne cessait de grandir, plus belle qu'une orchidée sauvage, et jouait de la harpe celtique pour envoûter les prétendants. Les murs sont clos, les paupières ouvertes, Dahut porte une tristesse enfouie dans son cœur. Bien sûr elle a tout, sauf une mère !

 

Parfois, elle scellait Arthus ce cheval divin aussi beau que Cassiopée, si on aime les lumineuses constellations...

 

Où allait-t'elle ?

 

Selon certains colporteurs des nouvelles du pays de Cornouaille, on pouvait la voir sur le sable roux, cheveux longs offerts aux vents de Suroit, quasiment nue se rouler dans dans les vagues venant de loin, léchait le sable de la baie des trépassés, une plage qui porte encore aujourd'hui ce terrible nom.

 

La légende raconte que les amants d'une nuit venaient tous jetés en offrande à l'Océan mourrirent succombant au masque noir qu'elle imposait à la fête morts, de corps et d'esprit, transit de peurs et de froid défigurés par les mâchoires de fer, aussi féroces que les crocs d'un loup où d'un Pitbull qui ne lache pas sa proie.

 

Vous trouvez bête ses hommes qui pour une coucherie d'un soir jouent leurs vies. Autre temps, autre époque et puis Dahut, la mystérieuse princesse, femme lumière, avait le charme de Malgven, une beautée divine à se tordre le cou. Et justement, un soir comme les autres, Dahut chavira. Un homme d'une beauté diabolique était vêtu d'un ensemble noir, insaisissable tout d'abord. La princesse alla se voir dans sa chambre, son ami miroir, lui répondit que tout était parfait, une taille de guêpe, des seins en poire, u visage d'ange, elle sourit et décida de convoquer cette être hors norme dans son antres, sa chambre sachant que rien ne lui résistait.

 

Dahut, fille de ce roi terrible qui régnait sans contestations sur sa garde somma ses derniers d'aller chercher l'inconnu. Que la fête continue sans elle, elle Dahut n'en avait cure, l'homme ôta le masque rituel orgiaque et souriait à la belle. Personne ne peut dire ce qui s'echangea sauf que la princesse peu farouche fût toute rouge, et totalement éprise par le charme de cette homme au regard noir de jais.

 

Si Gradlon avait su, le roi aurait fait officialiser le couple en devenir par les cloches de bronze, or maintenant vieux, il dormait. Ne sachant rien de ce qui se tramait en coulisse dans la chambre des délices. Le roi de Cornouaille était à la merci du diable. Oui. Le diable en personne venue s'occuper de la princesse Dahut. Pendant ce temps, les saints juste firent justice. Dahut était une femme malheureuse qui se donnait aux jeux de filles de joies .

 

Après un long discours sur la clef de la ville dYs, le diable avait usé de son charme de séduction, Dahut comme drogué par ses paroles lui obéissant et sachant qu'il eu guerre ce bougre d'homme vénal d'amour pour sa flamme, pour la première fois de sa vie. Dahut comptait sur la capture de la clef, de son père totalement hypnotisée cette nuit à lune pleine et rouge par le charme du garçon. Elle l'avait le père de son enfant, celui dont elle rêvait la belle dame. Bien sûr que sa bouche dit non, ses yeux la trahissaient , futur reine de Cornouaille si elle lui obéissait. Aujourd'hui, les histoires parlent de ce temps venu d'ailleurs comme une fantaisie, or croyez moi sur parole, mes songes sont si réels et sans mensonges.

 

Dahut se fit chats des rues la nuit sans peur, Gradlon lui avait tout donné sauf la clef. Une dague et elle coupa les mailles de fer du cou de son père. Gradlon était dans une léthargie si profonde qu'au moment où il ouvrit un œil, les premières larmes de dieu passaient la porte de la digue. Le vent se fit tonitruant, dieu et diable au beau milieu d'un conflit. Malgven et le vieux dragon devinrent un sphinx pour sauver le père et la fille. Malgven pris dans les filets du diable lui ôta un petit peu de force, et ce sphinx est visible sur le sol breton, côte des légendes.

 

La ville d'Ys tonnant quand les cloches sonerent une dernière fois quid de l'homme au charme fou, et sa cape se fit feu selon les derniers écrits qui relatent les faits, simplement, au plus juste de cet instant passé. Les larmes de dieu sont des lames de fond, des scientifiques de nos jours parleraient de vagues scélérates. Or, tout simplement il est rarement relaté de mésentente entre les dieux et le diable, ne soyons pas manichéen, frère compliqués d'être complémentaires, et de sauver la vie.

 

La nuit fût longue et le matin la cité d'Ys avait totalement disparu... il restait au cimetière une vue magique autant que magnifique de l'eau entre un bleu turquoise et un vert émeraude fruit et signe de paix.

 

Personne ne devait savoir que Gradlon pensant sauver sa fille de sang, en se sauvant et écoutant les sages paroles de Saint-Guenole avait lutté pour la vie de sa fille sur la scelle du cheval de mer, Arthus

. Le magnifique cadeau de Malgven. Gradlon dans un dernier instant de survies eu la fâcheuse et impossible idée de soulager, Arthus qui se démenait comme un taureau dans l'arène des flots, il fit le geste irréversible de pousser sa fille à l'eau, avant de sombrer, Dahut lui fit un sourire.

 

Ys engloutie

 

 

Petit rappelle le puissant Saint Guénolé somme le roi de lâcher sa fille...

 

Quelques siècles plus tard, de nos jours.

 

Ys engloutie est une tenace légende qui arpente le dédale de la folie ordinaire, on dit de encore, que les cloches sonnent proche de l’île Tristan. Que La belle princesse est une vouivre, une sirène qu’en est-il vraiment ?

 

Le néant ? Non

 

Ecoutez ce marin de la ville de Douarnenez, il est patron de pêche, pas de prêche, il aime les mers calmes et la si belle eau bleu amer, couleur Océan. Sur une de ses campagnes, pas très loin de l'île de Sein, entre la plate et la vieille se trouve des bars de lignes, ses poissons à la chair tendre, à la saveur unique que les amateurs de poissons aiment déguster, sauce citron, juste une pointe de son suc, et on se régale. Tévennec, l’île phare, bien visible, la baie des trépassés était là, des vagues de la houle Atlantique déferlent sans force sur ce sable devenu blond, il a lâcher les amarres tôt le matin, du vieux port de sa ville de Douarnenez, et embarqué un jeune mousse, son filleul sur son canote de pêche, un bon bateau de huit mètre idéal pour les rendez-vous avec les dauphins qui en temps de mer calme, viennent jouer quand son moteur cri son désir de lâcher les chevaux. Lui, fils de pêcheur connaissait la princesse Dahut et ses crimes de lèse majesté, lors de ses noces d’une nuit. Sous les ardoises noirs ou bleus profonds, des maisons de granit du vieux port, les soirs de tempêtes, ou de repos, on boit , festoie autour d’une table en famille, et certains anciens nous conte la ville d’Ys engloutie par le souhait du diable et de dieu, sa larme, qui souleva des hordes de seau d’eau, de la flotte à ne plus savoir qu’en faire qui fit tuer la belle Dahut. Une nuit de charme, une nuit d’enfer, et le retour au calme.

 

Et ce matin là, bien que la capitainerie annonçait un vent de deux à trois beaufort, que la mer fut si tendre des tristes vaguelettes qui bougeaient à peine l’étrave de son bateau de pêche, Rouge et au liseré vert, ils voguaient un pain au pâté de mataf, du porc a son bords et son filleul, qui souriait au vent absent, la journée commençait bien. Complice les deux hommes chantaient une chanson de marin, “ eh hop, une bouteille de rhum !” quand soudain, devant eux ils virent un bateau devenir fou, je vous le jure. un de ses pêche-promenade puissant qui permettent d’affronter le raz de sein, de poser une ligne dérivante derrière la vieille et la plate, qui signale les dangers de cette zone à risque, le bateau devant eux partait vers la falaise de la pointe du raz, comme fou ! De suite, il mirent les gaz, l'etrave se souleva, le bateau filait droit vers l'autre bateau tenter de comprendre et stopper ce marin dans sa course suicidaire, et c'est en se rapprochant de la falaise du raz de Sein , cette pointe dangereuse qui ouvre la route vers la baie de Douarnenez qu'ils virent comme une reine, une étincelante sirène posée sur une roche à fleur d'eau, et son charme, son chant, sa voix, c'est elle la belle Dahut de ce mythe enfouie dans l'inconscient collectif. Elle frottait ses longs cheveux blonds comme le archet d'une contrebasse sur des algues laminaires, plus de harpe comme à l'époque de Gradlon, reste ce goût inné pour la musique et le chant, ce charme si difficile à retranscrire, sa voix douce ensorcelante, que les hommes sont pris dans les mailles de son filet. La mer est des fois dure partout sur le globe terrestre, des dauphins sauvages alerte le premier bateau, et la mystérieuse Dahut disparue dans un fond, fait de roches, d'algues et de sable, plus quelques araignées au plafond.

 

Fous ses marins ? Non.

 

Et pourtant le premier bateau sauver par la tribu de dauphins de l'île de Seins retourna sans encombre à la presqu'île de Crozon-Morgat, boire un canon. Et se délivrer de l'enchaînement de circonstance qui les firent presque mourir de peur. À terre, on est plus fier... Les deux marins professionnels eurent la berlue, encore une fois la présence de la princesse Dahut ?

 

Sans mots dits à bord, ils étaient secoués. Les anciens disent vrai, la sirène rend dingue les gens, les plus solides des hommes. Et puis là l'improbable se fit voir au coeur même de la troupe de dauphins, la sienne jouait au jeu de la métamorphose, un saut sirène, un autre saut dauphin, et les cloches donnèrent de la voix. Ys. Ils en avaient déjà entendu parler des cloches et du danger de la ville d'Ys englouti par la larme divine, et là suspens suspendu à leurs lèvres, la princesse disparut dans une niche au fond de l'eau, et le son sourd si puissant que même une cathédrale comme notre-dame de Paris deviendrait rouge de jalousie. Le filleul fougueusement plongeant dans l'eau de mer, non seulement il risquait l'hydrocution, il avait juste ôté ses bottes puis irrésistiblement attiré par la voix, et voulant voir atteint au corps du cœur, amoureux d'une femme sirène, sa fougue le fit téméraire. Il la trouva elle, Dahut et l'enjôleur sourire planté dans un trou de souris, où elle caressait un congre aux dents acérées. Loin de se décourager oubliant les lois de la nature, le jeune homme remplit d'air et de courage, en apnée, fit une pause délicieuse. Envoûtant la belle sirène, elle caressa la tête du congre remonta baiser sur le front du jeune homme, un tendre bisou, l'embrassa et s'unir dans un délicieux soupir sous-marin. Les cloches sonne comme jamais...

 

Lui, rejoint la baie des trépassés, elle enfanta une magnifique île magique et maléfique, Ys voyageait tel un vaisseau de pierre.Elle vole parfois dans les nuages, et courants d’airs de la mer d’Iroise.

 

 

 

 

 

 

 

 

.

 

lecture 38 lectures
thumb 0 commentaire
1
réaction

Commentaire (0)

Tu peux soutenir les auteurs indépendants qui te tiennent à coeur en leur faisant un don

Prolonger le voyage dans l'univers Conte
Le Prince de la Terreur
Le Prince de la Terreur

Il est dit, dans les anciennes légendes, que si l'on marche jusqu'au bout du monde, et que l'on...

Marty Hobo
6 min
"Lady Boboo"
"Lady Boboo"

Absolutely nothing but a smile could change my entire world.I realized that I was sleeping upside down on the bed whi...

Shayini Ganegama
2 min
A Perfect Woman
A Perfect Woman

In a small village there lived a young woman. She was blessed with beauty, intelligence, charm and wealth. Her long silhouet...

Charitha Liyanage
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey