Après plusieurs mois à créer des mandalas sur divers supports; qui requiert de la rigidité, de la maitrise, de la géométrie, un art qui se veut très pointu et sous contrôle, malgrès la description méditative qu'on lui apporte.

Un déclic suite à un événement personnel m'est apparu, j'en avais assez de tout contrôler, même mes dessins étaient sous contrôle.

J'avais dorénavant besoin de lâcher-prise, lâcher ses émotions qui me ronger malgrès les quelques poèmes qui me soulager sur l'instant.

J'ai fouiller sur la toile, sur le net comme disent les jeunes, rien que je ne connaissais déjà me parler, puis je me suis attablé devant une feuille et un stylo, j'ai lâcher l'émotion du moment, ca ressembler à un dessin digne d'une enfant de deux ans, j'ai pris une grand respiration.

Je suis rester longtemps devant cette feuille gribouiller, puis je me suis surprise à tracer des traits, des points, des fleurs, à main lever, à tout hasard dans ses petites zones blanches; un apaisement envahissez mon corps et mon mental sans comprendre le pourquoi du comment, j'ai continuer comme ca tous les jours, après chaque dessin, des formes apparaissaient, une tête de chien, un hibou…

Quelques mois plus tard, j'ai oser, sortir de ma zone de confort, de mon chez moi, de ma grotte, j'ai franchi la porte d'une maison de quartier pour proposer mon aide en tant que bénévole d'atelier, il a fallu faire mes preuves, le chemin a été long (impatiente que je suis), j'ai signé la chartre du bénévolat en janvier 2025, quelque peu fière de ma démarche.

En plus d'animer des ateliers pour des personnes défavoriser, j'apprend également le combat des centres sociaux qui sont malheureusement amener à fermer faute de budget suite à certains politiques, mais ca, c'est un autre sujet glissant.