

Chapitre2: Choix 1: La chartreuse de la verne parti 1.
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Chapitre2: Choix 1: La chartreuse de la verne parti 1.
Et maintenant, chers lecteurs, c’est à vous de choisir :
- Choix 1 : Annita et Oscar partent visiter la Chartreuse de la Verne, pour une expérience ludique et historique… mais attention, le jeu de piste réserve quelques fausses pistes.
- Choix 2 : Ils reprennent la route vers la forêt de la Grande Chartreuse, pour une aventure plus sauvage : feu de camp, nuit sous tente… et surprises à la clé.
Quel chemin prenez-vous avec eux ?
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Chapitre 2 :
Parti 1 :
Vous avez fait le Choix 1 :
En route pour visiter la Chartreuse de la Verne !
Préparez-vous : ce jeu de piste risque de vous rendre fous… À vos risques et périls !
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— Bon, dit Oscar, je crois que je préfère tenter ce jeu de piste.
— C’est parti ! répondit Annita. Tu vas pouvoir mettre en œuvre ton flair de Sherlock !
Elle rit en lançant de la musique pop. Puis, elle tourne le volant :
— On va se garer quelque part, un champ, un petit parking, une forêt… En attendant l’ouverture. Comme ça, on sera déjà sur place, et on pourra dormir tranquille cette nuit.
— Ça me va, dit Oscar, songeur. Il espérait vraiment gagner cette entrée gratuite au musée. Mauvais joueur dans l’âme, il était pourtant prêt à faire des efforts… Après tout, ce n’est pas tous les jours qu’on tente une aventure médiévale grandeur nature !
Il se laissa bercer par les phares qui défilaient dans la nuit, pendant qu’Annita chantait joyeusement au volant.
Le lendemain matin…
Oscar et Annita furent tirés de leur sommeil par une cacophonie de klaxons.
— Pff… Qui klaxonne à 8h du matin ? grommela Oscar en se frottant les yeux.
Il écarta doucement le rideau de la vitre. Dehors, deux voitures s’étaient embouties, une noire qui avait heurté l’arrière d’une grise. Les conducteurs se disputaient vivement, les bras levés au ciel.
Une autre voiture attira son attention.
Une Mercedes CDI 220 rouge, légèrement customisée pour l’occasion, roula jusqu’à l’entrée. Sur le capot, une bouteille de Chartreuse vide trônait dans un socle orné d’arabesques. Sur la portière, un blason autocollant et la mention :
« Jeu de piste de la Chartreuse. Au temps du Moyen Âge ».
— Ça doit être l’organisateur du jeu, marmonna Oscar, intrigué.
Il aperçut un homme en costume historique sortir de la voiture, calmant les conducteurs d’un geste serein. Tout autour, les derniers participants arrivaient, l’excitation dans l’air.
Oscar sourit :
— Le jeu commence.
Il observa l’homme calmer les deux conducteurs furieux. Tant mieux, pensa-t-il, un peu de silence ne sera pas du luxe.
Il raconta la scène à sa sœur, restée allongée à moitié éveillée.
Elle haussa les épaules et soupira.
— Pas étonnant…
Elle finit par se lever et mit la cafetière en route. Tirant le rideau occultant de l’avant, elle observa le paysage : un brouillard dense s’installait.
— Oui. Pendant que tu prépares le café, je vais faire un tour pour voir le programme.
— Très bien, vas-y.
Oscar descendit du van et s’approcha de la porte coulissante où était affiché le programme. Il prit le temps de lire attentivement :
9 h 30 :
- Café de bienvenue (discours de l’organisateur)
- Explication du parcours de piste et du lot pour le ou la gagnant(e)
- Distribution d’accessoires médiévaux à chaque participant (objet nécessaire pour le jeu)
10 h 00 :
- Entrée dans la salle avec les moines et début du parcours
12 h 00 :
- Fin du jeu de piste
- Désignation du /de la gagnant(e) avec remise du lot
- Photo fictive pour le « manuscrit d’histoire »
- Dernier discours de l’organisateur et remerciements
Pas mal, pensa-t-il en hochant la tête, intrigué. Il se frotta le menton, déjà en train d’imaginer la compétition.
Derrière lui, il entendait l’organisateur expliquer à voix haute les grandes lignes aux participants déjà sur place :
— Bonjour à tous ! Nous sommes ravis de vous accueillir aujourd’hui ! Installez-vous, on va bientôt démarrer avec un bon café chaud et un petit briefing avant l’aventure !
Oscar sourit, se disant qu’au fond, c’était exactement ce genre de petit imprévu qui rendait leur roadtrip vivant et imprévisible.
Il retourna au van et rouvrit la portière d’un geste décidé.
— Alors ? demanda Annita sans lever les yeux, soufflant sur son mug isotherme avant d’en boire une gorgée.
Oscar s’installa sur le siège passager et commença à lui raconter ce qu’il avait lu sur l’affiche.
— Ok… fit Annita en fronçant les sourcils. Mais je ne comprends pas… ce ne sera pas en extérieur ?
— Je pense que ce sera un peu des deux… enfin, je suppose, dit-il en prenant le mug chaud qu’elle lui tendait.
— Tu crois que les moines vont nous suivre pendant le jeu ?
— Ça, je ne sais pas… à moins qu’ils soient plusieurs ? On verra bien. — Il haussa les épaules, songeur. — Par contre, moi, je me demande ce qu’on va avoir comme accessoire médiéval.
— Oui, c’est intrigant !, répondit-elle en mordant dans son croissant à la confiture de myrtille. Tu sais quoi ? Ce sera la surprise ! C’est encore mieux. En attendant, je vais en profiter pour me documenter sur cette époque… Qui sait ?
— Tu triches, là ! se moqua Oscar. Si ça se trouve, ça va te servir à rien… mais fais comme tu veux.
Il sortit son téléphone.
— Je vais répondre à mon best-friend.
— D'accord, dit-elle en souriant.
Elle mit ses écouteurs, ouvrit son ordinateur portable et lança son documentaire sur l’histoire médiévale, tout en guettant l’heure sur la pendule du tableau de bord.
9 : 25 :
— Oscaaar !!! Réveille-toi, c’est l’heure d’y aller !
Il sursaute, se redresse, les yeux encore mi-clos.
— Quoi ? Déjà ?
— Ben oui, déjà. Je n’en reviens pas que tu te sois endormi après ton appel.
— Et toi ? Tu as bien avancé sur ta fameuse documentation médiévale ? J’espère que tu as une bonne mémoire ! Il rit en se moquant gentiment d’elle.
— Ha, ha ! très drôle ! Moque-toi, mais tu seras bien content si on gagne.
— Ouais, attends… ne parle pas trop vite, Miss. On n’y est pas encore ! Et on ne sait même pas ce qui nous attend.
Ils enfilent en vitesse leurs vestes, récupèrent chacun deux billets de cinq euros et descendent du van pour rejoindre l’entrée.
Ils aperçoivent déjà la file d’attente. Oscar compte les participants du regard : plusieurs personnes arrivent derrière eux.
— Ok, pensa-t-il. Ça fait dix personnes en tout. Pas mal.
Annita, elle, est fascinée. Elle regarde l’intérieur, essayant de deviner ce qu’ils vont découvrir. Elle aperçoit une femme en tenue moderne qui encaisse à l’entrée, puis remarque un moine et se demande : C’est un vrai ou un acteur ?
En avançant encore, elle en voit davantage : des lanternes suspendues, une voûte de pierre, des fenêtres en demi-lune ornées de vitraux colorés.
Ah ouais, quand même… ils ont mis les moyens ! pensa-t-elle, les yeux brillants d’excitation. Elle ralentit pour profiter du décor.
— Oscar ! chuchota-t-elle, émerveillée. L’intérieur est juste magnifique. J’ai trop hâte de voir la suite !
— Moi aussi, qu’est-ce que tu crois ?, répondit-il, amusé.
Quand leur tour arrive, Annita paie et on leur remet à chacun un petit pin’s avec l’emblème de la Chartreuse verte.
Ils pénètrent alors dans une grande salle en forme de salle de banquet : des tables et des bancs en bois brut, des cornes et des vases, des assiettes d’étain, des fleurs séchées en bouquets rustiques.
Sur les tables, on peut voir :
- du pain noir,
- du fromage,
- des fruits secs,
- des bols de bouillie de céréales (avoine, orge, seigle) cuite au lait,
- des dattes,
- du lait chaud,
- une coupelle de poudre de chocolat,
- du vin épicé (hypocras).
Oscar, curieux, ne peut s’empêcher de détailler les mets et de prendre quelques photos.
Annita, elle, observe l’homme qui vient d’arriver : grand, blond, yeux bleu profond, avec des taches de rousseur sur les joues. Il porte une cape médiévale marron sur un pull vert sapin et relève une mèche de cheveux avant de tousser dans son coude.
Elle se surprend à le détailler : Il a vraiment de l’allure… pensa-t-elle, presque fascinée.
L’homme prend le micro et sa voix résonne :
— Oyez ! Oyez ! Gentes dames et preux seigneurs ! Vous avez tous répondu à notre appel pour nous aider à récupérer la fameuse recette perdue cette nuit par un voleur !
Il marque une pause théâtrale.
— Dans sa fuite, il a perdu le coffre contenant la recette ! Nous avons besoin de vous pour la retrouver et la reconstituer. Vous devrez ensuite la présenter au moine responsable pour qu’elle puisse être transmise aux générations futures !
Il pointe la salle d’un doigt solennel.
— Je compte sur votre bravoure et votre sagacité ! Ramenez-nous cette recette perdue ! Sinon… la Chartreuse telle que nous la connaissons pourrait disparaître à jamais !
Un son de trompette résonne soudain dans toute la salle.
Des « moines » apparaissent, appelant les participants à les suivre vers une porte massive qui s’ouvre lentement sur une autre salle.
Oscar échange un regard amusé avec Annita. Elle lui glisse :
— Ça promet !
— Es-tu prête ?
Elle sourit en hochant la tête, le cœur battant d’excitation.
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Barbara Wonder
Image istocket canva
Ecrit le 31/07/25

