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Vers un Réseau Social qui me correspond

Vers un Réseau Social qui me correspond

Published Mar 2, 2024 Updated Mar 7, 2024 Society
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Vers un Réseau Social qui me correspond

Avez-vous déjà ressenti l’envie de quitter Facebook ?

Et puis finalement, ça poserait des difficultés pour communiquer avec les membres de votre club de vélo ou d’équitation, avec votre groupe d’achat de fruits exotiques. Vous auriez moins facilement accès aux informations concernant certains évènements. Parce que même s’il existe de nombreux autres moyens de communiquer, Facebook a réussi à s’imposer dans la vie de beaucoup d’entre nous. Et pourtant, on se dit régulièrement qu’il ne correspond pas à nos valeurs…

Moi-même, je communiquais jusque récemment mon actualité d’auteur sur Facebook. Et par effet de levier, j’y passais plus de temps que je ne le voulais. Parce que l’algorithme sait très bien adapter son racolage pour nous garder plus longtemps et générer plus de revenus publicitaires.

Finalement, le besoin de remettre en question mon rapport aux réseaux sociaux a pris le dessus. Par chance, j’ai croisé la route d’autres personnes qui ont mobilisé leurs petites cellules grises sur le sujet. Et parce que nous partageons les mêmes valeurs, nos quêtes respectives d’un réseau social capable de nous correspondre nous font jeter l’ancre sur les mêmes nouveaux rivages.

Ainsi, j’ai accosté à Panodyssey en 2020, aux côtés d’auteurs et de journalistes indépendants toujours plus nombreux. Et depuis peu à Qwice, plateforme sur laquelle Bruno Leralu, son co-fondateur, m'a invité comme bêta-testeur.

Et des services de Meta, je n'ai gardé que Messenger, pour organiser les livraisons de mes fruits exotiques, cultivés autour de Grenade.

Un réseau-social qui respecte mes standards

On ne présente plus les fameux standards de la communauté Facebook. Je ne verserai pas d'encre supplémentaire au sujet de cette grossière excuse à la censure exercée sur certains sujets. Mais posons-nous la question de ce qu'il en est de nos standards en tant qu'utilisateurs des réseaux sociaux.

Réconcilier l’éthique et le numérique, c’était la promesse folle d’Alexandre Leforestier et de son équipe. C’est un pari remporté haut la main. Notamment, la liberté d’expression et d’opinion revêt un vrai sens chez Panodyssey. J’y suis un auteur certifié, car tous les comptes y sont certifiés depuis le début. Je décide librement de la ligne éditoriale et du ton des articles que je publie. Et je prends mes responsabilités au regard de la loi et de la morale.

Avant de me laisser utiliser gratuitement ses services, l’équipe de Panodyssey s’est assurée que je suis bien la personne que je prétend être. Ça vous choque ? C’est que vous êtes trop habitués à être le produit et à vous plier à des « standards de la communauté » sans que la plateforme ne respecte vos standards.

La plateforme LinkedIn s'est récemment mise à proposer le même genre de certification sur la base de votre pièce d'identité. L'intention est louable : luter contre les faux comptes, phénomène facilité par la multiplication des outils "IA". Bien que c'était l'un des arguments qui a pesé dans mon choix d'utiliser Panodyssey, je ne suis pourtant pas disposé à accomplir la même démarche avec LinkedIn. Ce pour une raison toute bête : la plateforme de Micro$oft ne respecte pas suffisamment mes standards.

 

Panodyssey c’est la plateforme qui me respecte. Qui te respecte. Qui nous respecte.

La liberté d'expression va aussi de paire avec le fait d'être entendu lorsqu'on prend le temps de rédiger du contenu de qualité. Si ça fait sens quand on le dit, le fonctionnement du n°1 américain des réseaux sociaux pénalise les contenu de qualité, au profit de sujets clivants qui retiennent les utilisateurs plus longtemps pour générer plus de revenus publicitaires.

Quand à X (ex-Twitter), c'est le royaume de l'immédiateté en format ultra-court. Ce qui est peut-être encore moins favorable à la publication de contenus de qualité.

" Et il y a ceux qui s'expriment tout de même, font des posts de qualité. Ils sont très peu visibles voire invisibles. Leurs posts sont enfouis sous des empilements d'échanges stériles ou racoleurs.

Où est la liberté d'expression si on ne peut pas s'exprimer ou si on s'exprime sans possibilité d'être entendu ? "

Bruno Leralu, Co-fondateur de QWICE, LinkedIn, 19/01/2023 (1)

Dans le monde physique, si je dois donner une conférence dans le brouhaha d’un public occupé à des petites conversations personnelles au lieu d’écouter ce que je lui ai préparé, j’interromps la conférence. Pourquoi devrait-il en être différent dans le monde numérique ?

Nous avons donc besoin de réseaux sociaux qui donnent leur place aux contenus de qualité. Encore un pari que Panodyssey remporte haut la main. 

 

De vrais gens et des gens vrais

Comme je l’évoquais plus haut, les personnes qui publient sur Panodyssey sont bien les personnes qu’elles prétendent être. On peut choisir d’utiliser un nom d’auteur. Mais Jean-Guy, 56 ans, routier ne peut pas se faire passer pour Gwendoline, 22 ans, 95D. 

Voilà, c’est tout.

En fait, non. Ce n’est pas tout.

De ce fait, il n’y a aucun bot, ni aucun faux-compte géré par une ferme à trolls. Et ça change tout. Notamment qu’un contenu de qualité trouve son audience. Or entre l’audience de vraies personnes et l’audience artificielle des réseaux sociaux ouverts aux bots, il y a un monde. Par ailleurs, les méthodes opaques de comptabilisation des « vues » ne nous permettent pas d’évaluer correctement la portée de nos publications.

Chez Panodyssey, une lecture est comptabilisée lorsque le temps d’affichage est au moins 15% supérieur au temps de lecture annoncé sur un format long. L’équipe dirigée par Alexandre Leforestier a observé un rapport entre une lecture et une vue entre 20 et 100 ou plus, suivant les réseaux sociaux. Oui, j’ai posé la question.

C’est justement son audience asymptomatique qui m’a poussé à fermer mon compte X (ex-Twitter) au bout de 11 ans et plus de 1500 posts.

 

Un fil d’actualité sobre et sans publicité

Moi, j’aime bien quand c’est beau et que ça ne pique pas les yeux. Or quelque soit le réseau social que je teste, la tendance est à la faute de goût. Principalement parce que ces plateformes ne sont pas centrées sur le contenu.

Le fil d’actualité est une fonctionnalité assez récente chez Panodyssey. La première publication que j’y trouve date de novembre 2023. Parce que la fonctionnalité principale de cette plateforme est l’édition d’auteurs, créateurs et journalistes indépendants. Par conséquent, l’interface est clairement pensée pour mettre en valeur les textes et œuvres publiés. Et le fil d’actualité hérite de cette sobriété qui fait du bien.

Mais bien plus appréciable encore est l’absence totale de publicités. Et ça aussi c’est conforme à mes standards.

D'autant que Meta et moi n'avons pas tout à fait la même définition de "publicité ciblée". Sérieux ? Des pubs pour de la bouffe industrielle aux insectes ? Mark, tu n’as pas lu mes articles ? Sache qu'Alexandre les lit, lui. Et il prend même le temps de laisser un petit commentaire…

“Un réseau social qui ne vous prend pas pour de la chair à saucisse, sans pub, sans faux contenus et sans bêtises comme on en voit tant sur Tik Tok…”

- Alexandre Leforestier, Panodyssey, 17/02/2024 (2)

 

Un modèle économique vertueux

Certaines entités amassent des sommes colossales par la revente de données utilisateurs. Parce qu'aussi absurde que cela puisse nous paraître, ces personnes répondent à des acheteurs potentiels qui accordent une valeur phénoménale à ces données.

Évidemment, il ne faut pas espérer toucher votre part. Pourquoi saupoudrer d'un peu de vertu une pratique qui en est totalement dépourvue à la base ?

Or, en utilisant ces services, ne devenons-nous pas complices de notre propre exploitation ?

Ceci dit, pour vous offrir un service sur la durée, une plateforme doit bien générer des revenus. Il faut payer les infrastructures, les développeurs, le back-office... Comment faire lorsque les données ne sortent pas du réseau et qu'on inonde pas l'utilisateur de publicités dégoulinantes de mièvrerie ?

L'appel à la générosité et les formules payantes.

Évidemment, quand on parle d'offres payantes, on pense tout de suites aux formules d'abonnements plutôt chères comme savent si bien en faire ceux qui revendent déjà nos données et nous exposent à des publicités répétitives et agressives.

Et si les plateformes nous proposaient des formules qui nous correspondent pour changer ?

Qwice propose sa formule Premium à prix libre via Tipee. Différents paliers de contribution permettent d'obtenir des contreparties dont sont friands les jeunes adultes consommateurs de réseaux-sociaux différents et les amateurs de goodies exclusifs.

Bien que je n'en n’ai pas encore croisé, on comprend sur leur page de présentation que la publicité risque d'y faire son arrivée à terme. Et l'offre Premium se renouvelle tous les mois si l'on veut continuer à profiter des avantages proposés. Mais sur Qwice, les données ne sortent pas du réseau.

 

Le modèle de Panodyssey est lui aussi adapté au public-cible : auteurs, journalistes et clients institutionnels. L'entreprise se rémunère suivant deux axes : une commission sur les contenus monétisés et la formule Panodyssey Pro.

Avant tout, Panodyssey c'est la garantie d’un réseau sans publicités, qu'on l'utilise gratuitement ou que l'on souscrive à la formule Pro.

Ensuite, Panodyssey Pro est une formule qu'on paie une fois, à vie. 199 € H.T.

Mais que faire si je suis étudiant ou entre deux contrat et que chaque euros compte ? Dois-je me passer des fonctionnalités Pro qui donneraient pourtant un coup de pouce appréciable à mes productions ?

Pour les étudiants et les chômeurs, Panodyssey rembourse 100€ sur présentation d'un justificatif.

 

L'autre point positif, c'est que l'utilisateur Panodyssey Pro peut amortir sa formule Pro via la monétisation. Il y a déjà les abonnements Prime et bientôt les offres Club que j'attend avec impatience, car j'ai déjà des idées de contreparties à offrir. Et non, ce n'est pas mon corps.

Quand je parle de fonctionnalités à venir, vous comprenez tout de suite que Panodyssey évolue avec le temps. C'est une bonne idée pour créer un lien plus fort avec les utilisateurs qui se réjouissent de voir apparaître ces nouvelles fonctionnalités régulièrement et se font naturellement les ambassadeurs de la marque. Mais ça permet surtout de ne pas foncer droit dans le mur avec un poids supérieur à sa capacité de freinage.

Voir trop gros, trop vite est l'erreur qu'à fait Jean-Jacques Crèvecœur avec son réseau Solidarita. Entre les développeurs qui n'étaient pas à la hauteur de ses ambitions, la capacité de serveurs largement sous-estimée et l'absence de revenus propres au site, cela lui a coûté plusieurs millions de dollars et, d'après ses dires, aurait contribué à mettre son entreprise en péril.

Avec seulement quelques milliers de membres, Solidarita ramait comme pas possible. Et à moins d'être un fan absolu de Jean-Jacques, il y avait largement de quoi fuir, même si depuis ça va mieux. Pour autant le classement de solidarita.net reste très bas dans sa catégorie et au niveau mondial.(3)

Peut-être que l'essentiel est que les utilisateurs s'y sentent à l'abri de la censure et bien entre eux.

 

Finalement, faire les choix qui nous correspondent

Dans un article récent(4), Marie-Eve Plamondon s’oppose au point de vue d’un autre expert marketing, Jaskaran Saini.

Pour Monsieur Saini, chaque plateforme détient une valeur de contenu avec des normes différentes. C’est pourquoi il est partisan de l’exclusivité des contenus en fonction des plateformes. De son côté, Marie-Eve veut des contenus disponibles au plus grand nombre. Comme si la même émission était diffusée simultanément sur toutes les chaines de télévision.

Mais finalement, faire le choix de publier sur une plateforme, plutôt qu’une autre c’est faire des choix qui nous correspondent. Et pour ma part, je ne me vois pas aller diffuser mes écrits juste derrière la publication d’une fille qui retire sa culotte face caméra.

C’est pourquoi, je n’ai pas hésité à quitter Facebook ou X (ex-Twitter) pour me tourner vers un réseau-social qui me correspond : Panodyssey.

Et vous ? Quel est le réseau-social qui vous correspond ?

 

Pour aller plus loin :

Interview d’Alexandre Leforestier sur Affect, le média du marketing
https://www.afffect.fr/blog/reseau-social-europeen-responsable-panodyssey-interview-alexandre-leforestier

 

Notes en bas de page et Sources :

(1) Malheureusement le lien vers un post LinkedIn finit par ne plus aboutir au bout d’un moment…

(2) https://www.panodyssey.com/fr/feed/486 

(3) solidarita.net est classé n° 9 041 dans la catégorie Éditeurs d'actualités et médias et n° 4 820 942 au niveau mondial en novembre 2023.

(4) https://www.linkedin.com/pulse/d%25C3%25A9saccord-contr%25C3%25B4le-des-r%25C3%25A9sultats-et-obama-marie-eve-plamondon-upxde/

Photo de couverture : Hal Gatewood sur Unsplash

Photo dans le texte : George Pagan III sur Unsplash

Captures d'écrans dans le texte :  1° profil de Daniel Muriot sur X avant fermeture, 2° page Qwice sur Tipeee, 3° Panodyssey Pro

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Commentss (3)

Franchement, comment ne pas adhérer à cette force de conviction. Voilà les 10 minutes de lecture les plus rentables de ma journée, bien qu'elle ne commence qu'à peine.
C'est exactement cela ! Et dès qu'on identifie un besoin qui pourrait faire gagner temps, efficacité et qualité de publication, il faut le dire et on le fera entrer dans la roadmap de développement 2024. D'ailleurs celle-ci vous sera présentée en mode privé pour les auteurs qui le souhaitent et sont particulièrement engagés. Sans doute la semaine prochaine...

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