Pourquoi je suis plus ému par un bodybuilder que par un sermon de prêtre ou un discours de philosophe ?
Pourquoi je suis plus ému par un bodybuilder que par un sermon de prêtre ou un discours de philosophe ?
1 - Est-ce qu’il a gagné ou perdu ?
Un journaliste l’interroge sur sa performance. L’homme répond avec les réponses standard après une compétition. Sa voix est chargée.
C’est l’interview émotionnelle classique où les athlètes répètent les mêmes phrases : à quel point le match a été intense, combien la concurrence était féroce, et leur gratitude envers la famille et les supporters.
Pourtant, quelque chose dans sa voix me fait me retourner.
Je regarde l’écran et découvre qu’il est immense. Un bodybuilder noir, facilement plus de 100 kg de pur muscle sec. Les épaules larges, le regard fixé sur un horizon imaginaire.
A-t-il perdu ou gagné ? Rien en lui ne suggère l’échec. Et le micro paraît rétréci à côté de ses mains.
Il est pensif. Presque philosophiqu
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Hakeem Boudefwa 3 months ago
Merci pour cet article qui fait (ré)fléchir… j’en perds mes mots. Et mes maux en moi résonnent.